Seine-Saint-Denis : une femme blessée par balle lors d’une perquisition
Mardi, une femme de 32 ans a été blessée par balle lors d'une perquisition menée dans un pavillon du Raincy, en Seine-Saint-Denis. Depuis hospitalisée, la victime ne court plus le moindre danger vital.
Mardi à l’aube, une femme de 32 ans surprise par une perquisition à son domicile du Raincy, en Seine-Saint-Denis, a été blessée par un tir. Des policiers de l’Office central pour la répression de la grande délinquance financière (OCRGDF) intervenaient sur décision du parquet de Paris à la recherche d’un homme d’origine serbe. Ce dernier était ainsi censé habiter à cette adresse. La famille vivant dans ce pavillon, incluant des enfants, est effectivement serbe comme rapporté par Le Parisien.
Perquisition dans un pavillon : le tir aurait été émis par un policier
Les forces de l’ordre ont défoncé la porte d’entrée et l’encadrement. Nathalie, la mère de la victime quant à elle prénommée Madonna, a été réveillée à ce moment-là : « Je suis arrivée dans l’escalier, j’ai vu une quinzaine d’hommes cagoulés. Ils ne m’ont même pas dit qu’ils étaient de la police ». Nathalie affirme avoir été trainée dans l’escalier et qu’elle ne connaît toujours pas la raison de cette intervention policière. Cette dernière s’est poursuivie à l’étage où se trouvaient Madonna, ses cinq filles et l’ex-compagnon de Nathalie : « La police est montée à l’étage, elle est revenue avec mon ex-compagnon et l’a maintenu allongé au sol dans le salon ».
Madonna aurait alors, selon une source proche du dossier, été blessée par une balle « tirée par un policier ». Un acte déploré par la mère de la victime : « On ne tire pas sur une mère devant ses enfants. Elle n’était pas armée. Elle voulait protéger ses enfants. Nous ne sommes pas des terroristes ».
Les jours de la victime ne sont pas en danger
Blessée à l’épaule, la victime a transportée à l’hôpital de Montfermeil. L’opération visant à lui extraire la balle devait être réalisée dans le courant de la journée, même si son pronostic vital n’était déjà plus engagé. Le parquet de Bobigny a saisi l’inspection générale de la police nationale (IGPN), ou police des polices, laquelle s’est rendue sans tarder sur les lieux pour procéder aux premières constatations.