Seine-Maritime : un homme condamné à 15 ans de prison pour des actes de torture et de barbarie sur sa compagne enceinte
Vendredi matin, la cour d’assises de la Seine-Maritime a condamné un homme de 22 ans à quinze ans de prison pour actes de torture et de barbarie, des faits commis sur une femme qui était alors sa compagne enceinte de 8 mois.
Le verdict a été rendu vendredi matin par la cour d’assises de la Seine-Maritime. Un homme de 22 ans a été condamné à quinze ans de réclusion criminelle pour actes de torture et de barbarie. Le prévenu a ainsi été reconnu coupable de tels faits sur la personne d’une femme qui, à l’époque des faits en septembre 2016, était sa compagne enceinte de 8 mois de leur fils.
Condamné pour des actes de torture et de barbarie, mais pas pour tentative de meurtre
La nuit des faits à Maromme, rapporte Paris Normandie, celui qui était majeur depuis peu avait enchaîné les coups à l’encontre de sa compagne. Pendant plusieurs heures, cette dernière avait reçu haltères, coups de pied, de poing et de raquette de tennis, en plus d’avoir été giflée. En dépit de toutes ces violences, la jeune femme et le bébé qu’elle portait ont non seulement survécu, mais ils ne présentent aujourd’hui aucune séquelle visible de ces coups. “Qu’y a-t-il de plus beau qu’une femme enceinte de 8 mois ? Qu’y a-t-il de plus sacré qu’une femme enceinte de 8 mois ? Qu’y a-t-il de plus fragile qu’une femme enceinte de 8 mois ? Qu’y a-t-il de pire que de vouloir tuer une femme enceinte de 8 mois ?”, a déclaré l’avocat général Me Patrice Lemonnier, alors que la qualification de tentative de meurtre n’a finalement pas été retenue.
Une interdiction d’entrer de nouveau en contact avec sa compagne
Avant de connaître sa sentence, le prévenu était apparu prêt à payer un lourd prix : “Je demande aujourd’hui à la cour de me condamner à une peine brutale parce que je le mérite. Ce que j’ai fait est abominable. Je dois payer lourdement pour cela”. Sa peine est assortie d’un suivi socio-judiciaire de 8 ans et d’une interdiction d’entrer de nouveau en contact avec son ex-compagne. S’il ne respectait pas ce suivi au terme de sa détention, il encourrait alors cinq ans de prison supplémentaires.