Seine-et-Marne : 500 euros ferme pour des chiots jetés dans une poubelle
Jeudi dernier, le tribunal correctionnel de Fontainebleau a déclaré coupable une femme jugée pour avoir, notamment, jeté des chiots dans une poubelle. La prévenue écope principalement d'une amende de 1 000 euros dont 500 avec sursis.
Les faits ont bientôt deux ans, ayant ainsi eu lieu le 22 avril 2020 à Champagne-sur-Seine (Seine-et-Marne). Une riveraine avait découvert, dans un container situé sur le parking de sa résidence, plusieurs chiots. Ceux-ci étaient au nombre de quatre, comme l’avait rappelé un précédent article de La République de Seine-et-Marne. Après l’alerte donnée auprès de la police nationale, il avait été relativement facile pour cette dernière de remonter jusqu’à la propriétaire des bêtes. Une facture à son nom se trouvait ainsi dans le sac-poubelle.
Chiots découverts dans un sac-poubelle : l’un était mort le lendemain
L’un des chiots avait perdu la vie le lendemain. Et chez la personne qui les aurait abandonnés, avait été retrouvé la mère des petits. Celle-ci, de race berger belge groenendaels, était apparue dans un état déplorable : amaigrie et infestée de vers et de puces. L’association Stéphane Lamart avait déposé plainte pour “actes de cruauté, abandon d’animaux et mauvais traitements”. Les bêtes encore vivantes avaient été confiées à une famille d’accueil du refuge de Nargis (Loiret). Et selon Stéphane Lamart qui s’était exprimé à l’époque sur la question, “ce n’est pas la première portée qui naît dans cette maison et on peut se poser des questions sur l’intention des maîtres qui souhaitent sans doute arrondir leurs fins de mois en pratiquant l’élevage”.
Condamnation : “un bon signal pour les défenseurs des animaux”
Le jeudi 10 mars dernier, le tribunal correctionnel de Fontainebleau a rendu son délibéré dans cette affaire. La prévenue a été condamnée à 1 000 euros d’amende dont 500 avec sursis. Il lui faudra également verser 400 euros supplémentaires à l’association Stéphane Lamart pour le préjudice moral causé. Me Patrice Grillon, avocat de la partie civile, a déclaré que les “dénégations [de cette femme] démontrent un total irrespect de la vie animale”. “Cette décision de justice est un bon signal pour les défenseurs des animaux, et notre association sera toujours présente pour défendre cette cause”, a-t-il ajouté.