Se rendre au travail à vélo réduirait de 40% le risque cardiovasculaire et de cancer
Des chercheurs britanniques estiment que se rendre au travail à vélo est à même de réduire de 40% le risque de contracter un cancer ou une maladie cardiovasculaire.
Si le travail, c’est la santé, y aller à vélo, c’est apparemment la conserver. Des chercheurs de l’Université de Glasgow (Royaume-Uni), dont l’étude est récemment parue dans les colonnes du British Medical Journal, avancent ainsi que se rendre à son travail en vélo revêt un effet protecteur contre certaines maladies (en anglais).
Pour parvenir à cette conclusion, les scientifiques ont procédé au suivi de plus de 260.000 personnes sur une durée de 5 ans. Et après avoir pris en compte des indicateurs spécifiques tels l’indice de masse corporel (IMC) ou encore la consommation de tabac et d’alcool de chaque participant, d’avoir découvert que les adeptes de la pédale avaient 40% de risques en moins de contracter un cancer ou une maladie cardiovasculaire.
Le vélo “réduit les risques” engendrés par la sédentarité
Cité par franceinfo, le professeur Jean-François Toussaint, à la tête de l’Institut de recherche bio-médicale et d’épidémiologie du sport (Irmes), évoque des effets finalement logiques :
“On a vu des effets sur le cancer du sein, sur le cancer de l’endomètre et également des cancers plus rares. C’est lié au fait que la sédentarité provoque des facteurs favorisant d’un point de vue inflammatoire, immunitaire, etc. donc le vélo réduit les risques”.
Et en marchant ?
Le professeur Toussaint se veut de même rassurant quant aux craintes de privilégier ce mode de déplacement dans des villes à l’environnement pas forcément favorable : “Nous avons fait une étude il y a six ans qui montre que l’effet positif du vélo est dix fois supérieur au risque routier et au risque lié à l’exposition à la pollution”.
Et pour celles et ceux qui préfèreraient en rester à la marche pour atteindre leur lieu de travail, l’étude révèle que cette pratique a elle aussi des conséquences positives sur le risque cardiovasculaire, sans toutefois qu’ait pu être confirmée une incidence sur une probabilité moindre de cancer.