Savoie : une vache blessée par balle et une autre poignardée et découpée
Jeudi à Saint-Girod, en Savoie, un éleveur de bovins a découvert que deux de ses vaches avaient été agressées, dont l'une a été tuée et partiellement dépecée. Selon l'homme, il ne semble faire aucun doute que ces actes sont l'œuvre de voleurs de viande.
L’image peut faire froid dans le dos. Jeudi matin, un éleveur de bovins à Saint-Girod, en Savoie, a ainsi découvert que deux de ses vaches avaient été agressées la nuit précédente. L’une avait été blessée par balle à la mâchoire, et l’autre vraisemblablement poignardée et partiellement dépecée au niveau d’une patte.
Auprès du Dauphiné Libéré, Franck Nonglaton, l’éleveur, explique qu’il ne pouvait faire autrement que d’euthanasier la première vache : “La balle avait traversé sa mâchoire et elle ne pouvait plus ni boire ni manger. C’était une belle vache que je comptais garder pour faire des veaux”.
Vaches agressées en Savoie : une euthanasie pour la bête blessée par balle
Selon Franck, les auteurs des faits n’ont possiblement pas eu le temps d’accomplir ce qu’ils avaient initialement en tête : “Ceux qui ont fait ça ont dû être surpris pendant la nuit parce qu’ils n’ont pas prélevé les meilleures parties. Là, ils ont à peine de quoi faire un pot-au-feu”.
Au moins 2.000 euros de préjudice
En plus du préjudice moral dû à la cruauté infligée à ses bêtes, l’éleveur subit un préjudice financier d’au moins 2.000 euros. Une enquête de gendarmerie a été ouverte pour retrouver la ou les personnes responsables de ces actes.
Le Progrès rapporte que la nuit d’après, à Brenaz dans l’Ain, c’est un veau de sept mois qui a été retrouvé dépecé dans une exploitation agricole. Le dos, les deux cuisses, les épaules et le foie auront été ainsi découpés “proprement” d’après l’éleveur, qui qualifie ce dépeçage de “vrai travail de boucher”.