Saint-Brieuc : ivre, un chasseur pointe son arme sur des policiers
Mercredi soir à Saint-Brieuc, dans les Côtes-d'Armor, un chasseur en état d'ivresse a menacé des policiers avec son arme. Finalement neutralisé sans avoir fait la moindre victime, il a reconnu avoir "pété les plombs" sous l'effet de l'alcool.
Les faits se sont déroulés dan la soirée du mercredi 1er janvier dernier à Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor). Ouest-France relate que des habitants avaient relevé des détonations s’apparentant a priori à des pétards. Après avoir compris qu’il s’agissait vraisemblablement de coups de feu, l’un d’eux a alerté les forces de l’ordre. À leur arrivée, deux fonctionnaires de la BAC (brigade anti-criminalité) ont également entendu des détonations.
Il tire au fusil de chasse vers la rue, les policiers sortent leurs armes
En se dirigeant vers l’origine des coups de feu, les policiers ont découvert, devant une maison, quantité de plombs sur le sol. En face des forces de l’ordre se tenait un homme, visiblement en état d’ivresse, avec dans une main un fusil de chasse. Alors qu’il continuait de tirer avec son engin en direction de la rue, l’un des policiers l’a mis en joue avec son pistolet à impulsion électrique (Taser), tandis que son collègue sortait son arme de service. C’est là que l’individu, qui refusait de lâcher son arme, a pointé cette dernière sur les fonctionnaires. Ceux-ci ont finalement réussi à désarmer l’individu au moment où il a posé la crosse sur le sol.
“J’ai pété les plombs”
Il est apparu que l’homme affichait un taux de près de 2 grammes d’alcool par litre de sang. Des policiers venus en renfort ont découvert moult armes de chasse et cartouches, et que leur propriétaire était vice-président d’une association de chasse dans l’agglomération de Saint-Brieuc. Alors qu’il devait être jugé en comparution immédiate vendredi, le chasseur a obtenu un délai jusqu’au 20 janvier prochain. D’ici là, il a été placé sous contrôle judiciaire avec l’interdiction de rentrer en contact avec ses enfants. Après avoir délivré plusieurs versions en garde à vue, le père de famille n’aurait pas de souvenir précis de la soirée. Il impute son comportement d’alors à sa consommation d’alcool : “Je n’ai pas l’habitude de boire de l’alcool fort. Juste deux ou trois bières à la maison. J’ai pété les plombs”. L’homme a demandé pardon aux policiers, lesquels se sont vu prescrire une incapacité temporaire de travail de cinq jours.