Russie : un Français condamné à 10 mois ferme pour avoir tenté de corrompre des policiers
La justice russe vient de condamner un Français originaire du Havre à dix mois de prison ferme. Cet homme de 40 ans a ainsi été reconnu coupable d'avoir tenté de soudoyer des policiers lors d'un contrôle de visa.
Détenu en Russie depuis le 22 mars dernier, un Français vient d’être déclaré coupable, par la justice de ce pays, de tentative de corruption. Cet homme de 40 ans originaire du Havre, en Seine-Maritime, était poursuivi pour avoir tenté de soudoyer des policiers lors d’un contrôle de visa. 20 Minutes nous rappelle les faits. Le 21 mars de cette année, le quadragénaire était contrôlé à Togliatti, ville située à quelque mille kilomètres de la capitale moscovite.
Un professeur contrôlé en Russie sans le visa lui permettant d’exercer
Il convient de préciser que l’homme, professeur, avait ouvert en Russie une école de français en ligne. Les autorités locales ont cependant estimé que cet enseignant ne disposait pas du visa adéquat pour exercer son activité en toute légalité. L’homme aurait alors tenté de corrompre les policiers en face de lui en leur proposant 15.000 roubles, soit environ 200 euros, pour fermer les yeux sur son infraction. Les autorités ne l’auraient visiblement pas entendu de cette oreille en l’appréhendant et en le plaçant à l’isolement.
Une peine déjà partiellement accomplie
Le quadragénaire nie avoir tenté de soudoyer les fonctionnaires. Lundi, son avocat a dénoncé une décision de justice “incompréhensible”. Étant donné que son client est en détention depuis maintenant près de cinq mois, celui-ci doit encore purger 47 jours derrière les barreaux. Il est à noter qu’on ne lui a pas permis de recevoir de la visite depuis son placement en détention.
- Une cinquantaine d’élus signent une tribune pour la mise en place d’un plan national et européen anti-drogue
- 11-Septembre : un accusé inapte à être jugé en raison de son état psychologique
- Meurtre de Philippe Monguillot à Bayonne : “On voulait une justice exemplaire. On ne l’a pas eue”, lance l’épouse du défunt