Royaume-Uni : une fusillade tue deux personnes et son auteur
Mardi matin près de Londres, un individu a ouvert le feu sur deux personnes avant de retourner son arme contre lui. À l'arrivée de la police sur les lieux, ces trois personnes avaient déjà succombé à leurs blessures.
Pour l’heure, rien ne semble permettre d’expliquer avec certitude le geste de cet individu. Mardi matin, non loin de Londres (Royaume-Uni) un homme a ouvert le feu sur deux personnes avant de retourner son arme contre lui. Ses victimes et lui seront découvertes sans vie à l’arrivée sur place de la police.
Nos confrères de L’Express rapportent que la fusillade est survenue aux environs d’une piscine de la ville de Spalding, située à une centaine de kilomètres au nord de Londres. C’est la police qui a relaté les trois morts, incluant le tireur. Des forces de l’ordre qui ne seront intervenues qu’après les faits, aux alentours de 9h00. En raison de l’apparente absence d’opposition, les officiers appelés n’ont pas fait usage de leurs armes respectives.
Fusillade au Royaume-Uni : des motivations inconnues
Les secours n’ont de même pu que constater les trois morts. Un représentant des forces de l’ordre a quant à lui fait savoir que les enquêteurs « ne recherchaient pas d’autre suspect », tout en requérant des passants de rester éloigné du cordon de sécurité mis en place autour de la scène de crime.
Reporter @jakezuckerman is at the scene of a shooting in Spalding. I'll have the latest on @looknorthBBC at 1.30pm pic.twitter.com/sKPXd5fTCd
— Leanne Brown (@LeanneBrownBBC) July 19, 2016
L’hypothèse terroriste écartée ?
Et si la police n’a semble-t-il pas donné d’indications précises quant aux motivations du tireur, la BBC s’appuie sur des éléments émanant des autorités locales pour affirmer qu’il ne s’agirait pas là d’une attaque terroriste. Une précision ayant possiblement été faite pour écarter cette tuerie de l’attaque, pour sa part terroriste, survenue lundi soir en Allemagne dans un train régional.
Un Afghan de 17 ans aura ainsi blessé quatre personnes à l’aide d’une hache et d’un couteau, sans ayant toutefois causé la mort de ses victimes. Le lendemain, l’État islamique (EI) revendiquait l’attentat en désignant le suspect comme l’un de ses « soldats ». Un drapeau de l’EI de conception artisanale aura d’ailleurs été retrouvé dans la chambre de l’agresseur présumé.