Rennes : un adolescent de 17 ans agressé après avoir plusieurs fois refusé de la drogue
Mardi à Rennes, un adolescent de 17 ans a été agressé après avoir, à plusieurs reprises, refusé de la drogue de la part de dealers. Il a finalement décidé d'aller porter plainte au commissariat dans l'espoir que cet acte empêche ses agresseurs "de recommencer".
Les faits se sont produits mardi en début de soirée à Rennes (Ille-et-Vilaine). Un adolescent rentrait de son lycée. C’est alors qu’il évoluait près de la place Sainte-Anne qu’il a été victime d’une agressions. Auprès de Ouest-France, le jeune garçon raconte : “Je rentrais du lycée Jeanne-d’Arc. C’était mardi, vers 19h00. Alors que je me trouvais rue de Penhoët, près du commissariat, un jeune qui ne parlait pas très bien français, m’a abordé. Il m’a demandé si je voulais du shit. Je lui ai répondu que non. Il est revenu vers moi et m’a redemandé. Une nouvelle fois, j’ai dit non.”
Des coups de poing et de pied pour avoir refusé d’acheter de la drogue
Ces refus à répétition n’ont visiblement pas été bien perçus : “Deux autres personnes qui étaient avec [le jeune] se sont alors rapprochées et m’ont entouré”, poursuit l’adolescent. “L’un d’elles a essayé de voir ce que j’avais dans mes poches. Je l’ai alors repoussé. C’est à ce moment qu’ils ont commencé à me frapper à coups de poing et à coups de pied. Je me suis retrouvé au sol et ils ont continué avant de prendre la fuite.”
Une plainte déposée au commissariat
Le jeune garçon affirme n’avoir jamais assisté à un tel déferlement de violences dans une zone qu’il sait pourtant assez malfamée : “Je ne m’attendais pas à me faire agresser gratuitement comme ça. Je suis repassé le lendemain dans cette même rue, mais j’étais accompagné par des amis. Je ne suis pas d’une nature à avoir peur, mais je ne me sens plus en sécurité. Je savais que des dealers étaient régulièrement là. J’ai déjà des copains qui ont été importunés ou des amies qui se font régulièrement insulter. Mais pas agressés comme je l’ai été.” Alors qu’il pensait que cette démarche ne servirait à rien, cet adolescent a finalement décidé, après en avoir discuté avec des amis, d’aller porter plainte au commissariat : “Si ça peut les empêcher de recommencer.”