Rennes : le duo de voleurs transportait 148 pots d’échappement dans sa voiture
Les malfrats, d’origine lituanienne, ont été interpellés avec 148 pots d’échappement stockés dans leur monospace.
Ils pensaient avoir tout prévu pour tromper les forces de l’ordre, mais ils avaient omis un petit détail. Ce dimanche 11 novembre dans la commune de Bain-de-Bretagne au sud de Rennes, deux hommes d’origine lituanienne âgés de 28 et 32 ans ont été interpellés alors qu’ils circulaient avec 148 pots d’échappement volés entassés dans leur voiture. Ils ont finalement été présentés à la justice et condamnés à 8 mois de prison ferme.
Confondus par une fausse facture
Ce sont nos confrères de Ouest France qui relaient l’information, les deux malfrats ont été contrôlés par une patrouille de gendarmerie qui avait remarqué le monospace visiblement trop chargé. À l’intérieur, les forces de l’ordre retrouvent 148 pots d’échappement à la provenance douteuse.
Les deux suspects présentent alors une facture censée prouver qu’ils avaient acheté les pièces à une société espagnole et que le chargement était tout ce qu’il y a de plus légal. Après vérification, les gendarmes remarquent que la société en question a disparu en 2001.
18 000 euros de préjudice
Les deux suspects sont alors placés en garde à vue et très vite, les enquêteurs parviennent à retracer leur parcours en étudiant leurs téléphones portables. Ils sont tout d’abord entrés en France le 5 novembre par la frontière allemande avant de se rendre à Bordeaux.
Les téléphones ont ensuite borné près d’une casse automobile dans laquelle un vol de pots d’échappement a été constaté dans la nuit du 10 au 11 novembre. La coïncidence laisse peu de doute sur la culpabilité des deux individus. D’autant que le responsable de la casse reconnaît les marques de son entreprise sur les pièces retrouvées dans la voiture des voleurs présumés. Ce dernier estime son préjudice à 18 000 euros.
Les prévenus ont tenté de nier les faits en indiquant à la justice qu’ils avaient été mandatés par un espagnol pour récupérer la cargaison et la transporter en Lituanie moyennant 500 euros. Une version qui n’a pas convaincu le tribunal qui a prononcé une peine de huit mois de prison fermes en plus de la confiscation de leur monospace.