Reims : un nouveau-né blessé au scalpel lors d’un accouchement par césarienne
Le 24 août dernier à Reims, un nouveau-né a été blessé par un scalpel lors d'un accouchement par césarienne. Si l'enfant va désormais bien et que la maman n'a pas souhaité porté plainte, celle-ci attend malgré tout des excuses suite à la réaction du médecin responsable.
Le 24 août dernier, une femme accouche par césarienne à la Polyclinique de Reims-Bezannes. Alors que son bébé n’est pas loin de lui être remis, un coup de scalpel vient blesser le nouveau-né. Selon cette maman, le gynécologue responsable de ce geste lui aurait alors dit : “C’est pas grave, c’est dans les cheveux”.
Effectivement, c’est la peau du cuir chevelu qui a été touchée ici, pour une blessure donc superficielle qui va malgré tout nécessiter la pose de six points de suture et de deux steri-strips. La mère aura également souffert pendant l’accouchement, rapporte Pourquoi Docteur ?, suite à une péridurale qui n’aurait pas fonctionné et des appels à l’anesthésiste restés sans réponse.
Bébé blessé au scalpel : la mère n’entend pas porter plainte mais…
Le journal L’Union (article complet réservé aux abonnés) a contacté le directeur de la polyclinique qui a reconnu un “aléa thérapeutique”, et d’évoquer une “blessure superficielle sans conséquence esthétique”. Il a ajouté que “le médecin n’a sans doute pas dit les paroles que la maman attendait”.
Et c’est visiblement ce qui chagrine le plus cette mère désormais. Celle-ci n’entend pas porter plainte mais attend que l’établissement, et en particulier le gynécologue responsable de la blessure de son bébé, lui apporter des explications et lui présente ses excuses.
Accouchements par césarienne : des accidents rares
On nous indique qu’il est assez rare que des accouchements par césarienne connaissent des accidents, alors que les accouchements de ce type ne constituent que 7% des mises au monde au France. Chaque année, on en compte plus de 100.000.
À l’été 2016, une mère de famille américaine avait dénoncé sur sa page Facebook la supposée “commodité” d’un accouchement par césarienne, visiblement lassée de s’entendre dire qu’il s’agissait là d’une “voie facile”. Elle aura notamment signifié avoir vécu ici “la chose la plus douloureuse” de sa vie, et que cette chose aurait même pu lui coûter la vie.