Puy-de-Dôme : le maire de Lussat agressé par un automobiliste suite à un rappel à l’ordre
Lundi matin, le maire de Lussat a été agressé par un automobiliste à qui il venait de demander de rouler moins vite. L'auteur présumé des coups a été interpellé le lendemain matin à son domicile.
Les faits se sont produits lundi matin aux alentours de 8h30. Christian Arveuf, maire de Lussat, dans le Puy-de-Dôme, venait de demander à un automobiliste de rouler moins vite dans le village, avec une limite de 30 km/h ainsi outrepassée. La réponse qu’il a obtenue a été une pluie de coups. Nos confrères de La Montagne rapportent que l’agresseur présumé, un homme de 33 ans, a été interpellé le lendemain matin à son domicile par les gendarmes. Il se trouve depuis en garde à vue dans les locaux de la brigade de gendarmerie de Pont-du-Château.
Maire de Lussat agressé : le suspect interpellé chez lui
Le suspect, originaire de Loubeyrat, a pu être appréhendé grâce au relevé du numéro de sa plaque d’immatriculation par le maire et plusieurs témoins venus en renfort. Mardi en fin d’après-midi, des auditions avaient lieu pour tenter de déterminer au mieux les circonstances précises des faits. Plus tôt dans la matinée, alors qu’il siégeait au congrès de l’Association des maires de Paris, l’élu de 66 ans a reçu un appel de soutien de Jacqueline Gourault, ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales. « C’est rassurant », a déclaré Christian Arveuf.
Le président annonce des mesures pour aider les élus
Le maire de Lussat dit s’être retrouvé dans une situation de violence comme rarement ses collègues ont pu en connaître : « En échangeant avec mes collègues maires, je me suis rendu compte que beaucoup avaient déjà été victimes d’agressions, sans que cela aille forcément jusqu’aux coups de poing ». Et d’ajouter, concernant le discours prononcé par le chef de l’État mardi après-midi : « Il nous a annoncé que des mesures seraient prises pour aider les élus à exercer leurs pouvoirs de police plus facilement et pour qu’il y ait des sanctions plus fermes. Cela fait partie des attentes de nombreux maires ».