Primaire LR : Mariani méfiant envers « les discours bien à droite »
Le député Les Républicains Thierry Mariani s'est récemment dit méfiant envers les discours laissant entrevoir une politique de droite mais qui finissent par repiquer au centre.
Thierry Mariani, député Les Républicains (LR) appartenant au mouvement La Droite Populaire, a indiqué auprès du Figaro dans un entretien paru lundi qu’il se méfie des « discours bien à droite mais qui se concluent, une fois au pouvoir, par une politique trop au centre ». Rapport aux propos tenus pendant les campagnes présidentielles.
L’ancien ministre chargé des Transports a laissé apparaître un engouement assez peu marqué par l’optique d’une primaire LR, la qualifiant ainsi de « mal nécessaire » alors qu’elle est destinée à désigner le candidat de la droite qui se présentera à l’élection présidentielle de 2017 : « En tant que gaulliste, ça ne m’emballe pas, mais je ne vois pas d’autres moyens de départager les candidats de qualité qui se présentent. »
Thierry Mariani : primaire LR, un « mal nécessaire »
Concernant La Droite populaire, Thierry Mariani a fait savoir que sa position sur la présidentielle à venir n’est pas encore arrêtée. À l’heure actuelle, il n’est d’ailleurs même pas certain qu’elle présentera un candidat. Celui qui fut vice-président de l’UMP de février 2013 à juin 2014 a ajouté que « les discours entendus aujourd’hui paraissent séduisants – notamment ceux de Nicolas Sarkozy […] -, mais nous voulons être sûrs que ce qui est promis sera réalisé ».
Régionales : « le FN profitera du désespoir suscité par la gauche chez les Français »
Sur le sujet des régionales, le député des Français de l’Étranger estime que l’extrême droite ne se démarquera pas dans le Sud-Est de la France : « il n’y a rien à espérer du FN en Paca ». Sans pour autant toutefois parler d’une lutte qui ne sera pas disputée, Thierry Mariani s’attendant ainsi à ce que le parti mené par Marine Le Pen se serve des errances de la gauche à son propre profit : « Mais le scrutin sera serré, notamment parce que le FN profitera du désespoir suscité par la gauche chez les Français ».