Primaire à droite : Nicolas Sarkozy sent “monter l’attente”
Le chef des Républicains Nicolas Sarkozy a évoqué mardi à Nice sa vraisemblable future candidature à la primaire à droite, en laissant ainsi entendre que celle-ci sera annoncée en temps voulu.
Le leader des Républicains (LR) Nicolas Sarkozy va-t-il être de cette primaire à droite d’où émergera probablement un candidat pour la présidentielle de 2017 ? Si le principal intéressé n’a en effet pas encore officiellement signifié sa participation au scrutin, il a néanmoins récemment laissé entendre qu’il faudra compter sur sa présence.
Mardi, Nicolas Sarkozy était en déplacement à Nice pour y dédicacer son ouvrage La France pour la vie. On a également pu le voir lors d’une réunion publique visant à soutenir la candidate LR Marine Brenier, et ce dans le cadre d’une législative partielle prévue pour avoir lieu fin mai.
Nicolas Sarkozy : “il y a un fil à tirer” dans la primaire à droite
L’ancien exécutif en a donc profité pour évoquer sa vraisemblable candidature prochaine à la primaire à droite. Et, dans des propos relatés par Europe1, de n’être pas forcément apparu à la traîne sur un apparent planning : “Croyez-moi, je n’ai pas l’habitude d’être en retard. Je sens monter l’attente, je n’ai rien perdu de ma passion ni de mon énergie.
Il faut que ça monte. Il y a un scénario, un fil à tirer”. Autrement dit, Nicolas Sarkozy attendrait le moment propice pour se lancer, une fenêtre où aucune autre annonce de candidature ne pourrait éventuellement lui faire de l’ombre.
Autriche : droite, gauche, même combat ?
Comme pour attester du danger d’une droite et d’une gauche au même discours, l’ex-chef de l’État a enfin donné l’exemple d’un parti d’extrême-droite étant arrivé, dimanche dernier, en tête des votes au premier tour de la présidentielle autrichienne :
“Les partis politiques traditionnels de gauche comme de droite ont été balayés. Pourquoi ? Parce qu’ils avaient oublié l’exigence des électeurs pour s’en tenir à la pensée unique, à la lâcheté, à une forme de démission. Je ne veux pas de ça en France.” Et d’avoir ajouté que “nous gagnerons sur nos idées”.