Présidentielle 2017 : Jean-Luc Mélenchon dans la course
Lors du congrès du Parti de gauche qui s'est tenu ce weekend, Jean-Luc Mélenchon a souhaité apparaitre comme le candidat naturel de la gauche de la gauche dans la course à la Présidentielle 2017.
A Villejuif, dans le Val-de-Marne, le Parti de gauche tenait son congrès annuel, boosté par les récents bons résultats des mouvements Podemos en Espagne et de Syriza en Grèce.
Le co-fondateur du parti, Jean-Luc Mélenchon, s’est posé comme celui qui représenterait le mieux les chances de la gauche de la gauche à la course à l’investiture suprême.
Mélenchon, candidat “par devoir” à la Présidentielle 2017
Ainsi, pendant le congrès du Parti de gauche, l’on a pu entendre ces mots : “J’ai le droit de dire que ma responsabilité est singulière dans ce paysage. Car j’ai été le candidat et je me dois à ceux qui éventuellement pourraient souhaiter que je le sois de nouveau et même ceux qui ne le souhaitent pas mais qui voient en moi le dernier de ceux qui tiennent la flamme et le drapeau sur les ondes”. “J’ai un devoir particulier”, conclut-il à un moment.
Il en profite pour lancer une pique à ces anciens et futurs adversaires : “Il faudrait que comme les autres je prenne un air distrait et peut-être même effarouché lorsqu’on me parle de 2017. Je devrais, la mine grave, dire ‘j’attends que mes amis m’en supplient ou bien que l’inspiration me vienne’”. De même, il a balayé du revers de la main toute possibilité d’alliance avec les socialistes : “Comme vous me voyez, je suis et je ne changerai pas. Je leur tiens tête parce que je suis du Parti de gauche et le Parti de gauche ne fait pas de compromis pourri avec le système”.
Le Front de gauche salue le “non” grec
A la suite de la victoire du non au référendum grec dimanche, toute la gauche radicale française rêve d’un effet boule de neige jusque dans notre pays. Le Front de gauche ne fait évidemment pas exception. Jean-Luc Mélenchon, arrivé dimanche soir à Paris pour fêter cette victoire, a déclaré : “Le peuple grec a résisté nonobstant un blocus infâme imposé par la Troïka, l’Eurogroupe et le gouvernement allemand”.
Il a aussi loué le peuple grec, au sujet desquels il a estimé qu’il “fallait un courage immense pour résister. Le peuple grec ouvre une nouvelle page de l’Europe”.