Poitiers : alerte au parasite dans l’eau du robinet
Vendredi, la Communauté urbaine du Grand Poitiers alerte sur la présence d'un parasite dans l'eau du robinet. Et de lister ainsi plusieurs mesures de précaution.
Le vendredi 11 août passé, la Communauté urbaine du Grand Poitiers, dans la Vienne, a publié un communiqué dans lequel on apprend que l’eau du robinet est actuellement contaminée par un parasite. C’est le 27 juillet dernier, rapporte Le Figaro, qu’un contrôle de routine avait révélé la présence de traces de Cryptosporidium. Par précaution, il a été décidé de ne pas attendre les résultats d’une nouvelle analyse, et les habitants d’avoir par conséquent été d’ores et déjà prévenus de consignes à suivre.
Eau contaminée à Poitiers : les recommandations à suivre
Il est recommandé de « faire bouillir l’eau du robinet au moins 5 minutes avant de la consommer ou encore de préparer un biberon »; de privilégier la consommation d’eau en bouteille (66 000 bouteilles vont être distribuées) et de « se laver régulièrement les mains, car la Cryptosporidiose peut se transmettre de personne à personne ». L’eau du robinet peut toutefois continuer à être utilisée sans danger pour la cuisson d’aliments, le lavage de vaisselle, la lessive, les douches et le brossage de dents.
Qu’est-ce que le Cryptosporidium ?
Le Cryptosporidium est un parasite causant la Cryptosporidiose, soit une infection du tube digestif. Les symptômes sont « une diarrhée, des vomissements, des douleurs abdominales, de la fatigue et une légère fièvre ». Le communiqué souligne cependant qu’« à ce jour, aucun cas de Cryptosporidiose n’a été signalé à l’ARS Nouvelle-Aquitaine sur le territoire concerné ». En tout, 130 000 habitants de dix communes sont susceptibles d’entrer au contact de ce parasite.
⚠️🔴 Les résultats d’une analyse de contrôle de l'eau potable, réalisée par Grand Poitiers, mettent en évidence la présence d’un parasite (Cryptosporidium) impactant plusieurs communes de la communauté urbaine.
ℹ️ Plus d’informations ici : https://t.co/aBDMBdQMzh pic.twitter.com/6WRA5IHwkp— Grand Poitiers (@Grand_Poitiers) August 11, 2023
Des profils risquant de plus sévères effets
Si, de manière générale, les symptômes de la maladie se veulent bénins et temporaires, certains profils sont davantage à surveiller car à risque : « enfants de moins de 4 ans, personnes âgées, personnes hospitalisées et présentant un système immunitaire affaibli ». En juin 2023, les Alpes-Maritimes avaient déjà été touchées par le Cryptosporidium, de même que le département des Bouches-du-Rhône.