Pénurie d’électricité : Ségolène Royal exclut tout risque pour cet hiver
La ministre de l'Environnement et de l'Énergie Ségolène Royal a assuré vendredi que les Français ne risquent aucune pénurie d'électricité pour l'hiver prochain.
Alors que des contrôles de sûreté ont conduit vingt réacteurs nucléaires d’EDF à être mis à l’arrêt, le questionnement d’une éventuelle pénurie d’électricité en France pour la prochaine saison peut se poser. Vendredi, Ségolène Royal y a répondu par la négative.
Au micro de nos confrères d’Europe 1, la ministre de l’Environnement et de l’Énergie a ainsi exprimé que “non, il n’y a pas de risque de pénurie, […] et ça c’est une très bonne chose, finalement, qu’un certain nombre de réacteurs soient contrôlés sous la responsabilité de l’Autorité de sûreté nucléaire. En tant que ministre chargée de l’Énergie, j’ai la responsabilité de la continuité de la fourniture d’électricité.”
Royal : sa “responsabilité” sur le sujet de l’électricité
Mme Royal a enchaîné par l’annonce d’une campagne de sensibilisation aux économies d’énergie, une intention qu’elle avait déjà indiquée en 2011 lorsqu’elle était présidente du conseil régional de Poitou-Charentes :
“Mais c’est aussi, je vais vous dire, une occasion extraordinaire de lancer une campagne – que je vais lancer dans quelque temps – sur les économies d’énergie. Savez-vous, par exemple, que si tous les Français éteignent, et dans tous les bureaux et dans tous les domiciles, les appareils en veille, c’est l’équivalent d’un réacteur nucléaire ?”
Présidentielle 2017 : pas la préoccupation de la ministre
Qu’on ne demande pas, en revanche, à Ségolène Royal de se prononcer sur la présidentielle et, plus précisément, sur la possible candidature de François Hollande au scrutin, sous peine de se voir signifier que son rôle n’est pas celui d’une commentatrice : “Je ne m’occupe pas de l’élection présidentielle.”
Et la ministre d’ajouter qu’elle ne souhaite pas “alimenter [toutes les polémiques politiciennes] car c’est un temps précieux que vous me donnez dans les médias”. Rappelons que l’actuel exécutif, dont l’action est désormais créditée de 4% de bonnes opinions, est attendu pour se prononcer sur son avenir proche en fin d’année.