Pays-Bas : un ancien gynécologue présenté comme le père d’au moins 17 enfants

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Par Gael Brulin,  publié le 7 octobre 2020 à 11h00.

Aujourd'hui décédé, un ancien gynécologue néerlandais est présenté comme étant le père d'au moins 17 enfants. Le praticien avait ainsi utilisé son propre sperme lors d'inséminations artificielles.

Mardi, l’hôpital Isala à Zwolle, aux Pays-Bas (nord), a délivré une nouvelle à même de choquer. L’établissement a ainsi communiqué qu’un ancien gynécologue ayant officié dans sa clinique de fertilité a utilisé son propre sperme lors d’inséminations artificielles. Comme le souligne RTL.fr, les patientes du praticien pensaient légitimement que la semence qu’elles recevaient provenait de donneurs anonymes.

Un ex-gynécologue néerlandais avait lui-même inséminé des patientes

Cet ancien gynécologue a travaillé dans cet hôpital entre 1981 et 1993. Décédé en 2019, il est aujourd’hui présenté comme le père biologique d’au moins 19 enfants. Par voie de communiqué, l’hôpital indique juger ces pratiques “moralement inacceptables” après en avoir pris connaissance en fin d’année dernière. La famille du médecin et les enfants nés par ces inséminations ont en été mis au courant, et c’est suite à une concertation entre ces différentes parties qu’il a été décidé de rendre l’affaire publique.

La possibilité d’une famille encore plus grande

En communiquant sur ces pratiques, l’hôpital aspire à une “plus grande transparence” dans les dons de sperme. Il est précisé, sur la base d’informations délivrées par le média local De Stentor, que ces révélations étaient partie d’un hasard. Au travers d’une base de données commerciale, l’un des enfants concernés avait ainsi obtenu une correspondance ADN avec une nièce du médecin. L’hôpital prend d’ailleurs au sérieux l’hypothèse selon laquelle l’ancien gynécologue aurait agi à une plus grande échelle. Il est donc possible que ce praticien soit le père de bien plus d’enfants. Ouest-France relate toutefois qu’aucune enquête ne sera ouverte étant donné qu’à l’époque des faits, il n’existait pas de loi ou de réglementation encadrant le domaine de la fertilité.