Pakistan : environ 90 morts dans l’attaque d’une mosquée

Photo d'illustration. Une mosquée. Pixabay.com / Domaine public
Lundi dans le nord-ouest du Pakistan, un attentat-suicide commis dans une mosquée a fait près de 90 morts et environ 150 blessés.
Un attentat-suicide a eu lieu lundi au Pakistan, et plus précisément dans une mosquée du quartier général de la police de Peshawar (nord-ouest). On déplore près de 90 morts et environ 150 blessés. Le Monde (article complet réservé aux abonnés) rapporte que les victimes tombées appartenaient, pour la plupart, aux forces de l’ordre.
Attentat-suicide dans une mosquée pakistanaise : des contrôles de sécurité passés
Concernant les circonstances exactes des faits, le flou est encore relativement de mise. Selon les premiers éléments en possession des autorités, il semblerait que le mis en cause soit parvenu à passer avec succès plusieurs contrôles de sécurité, ce qui lui a permis de pénétrer au sein de la zone fortifiée. Dans cette dernière, on trouve principalement le siège de la police provinciale, une division antiterroriste ainsi que plusieurs agences de renseignement.
Une explosion survenue peu après le début de la prière
L’individu se serait mêlé à la foule avant de se faire exploser au deuxième rang des fidèles. Quelques secondes plus tôt à peine, l’imam avait débuté la prière. Un certain nombre de victimes auraient succombé à l’effondrement partiel du toit et à celui, total, des murs. Des recherches étaient toujours en cours mardi, en début de journée, pour tenter de retrouver des survivants.
Une revendication démentie
Dans un premier temps, un commandant du TTP (Mouvement des Talibans du Pakistan) avait revendiqué l’attaque. Une responsabilité ensuite démentie par le porte-parole de la mouvance, soulignant ne jamais cibler les mosquées et les lieux religieux. Plus encore, le représentant du TTP a signifié que les auteurs de tels actes pouvaient s’attendre à des représailles. Cet attentat-suicide survient alors qu’un processus de paix engagé entre le gouvernement pakistanais et le TTP n’a pu aller à son terme.