Objectif qualité : La RATP recrute 5 300 personnes

Pour Jean Castex, la qualité des services passe par un recrutement d'ampleur.

Comme en 2023, la RATP se lance dans une vaste campagne de recrutements en vue de l’amélioration du service de transport.

Mise à mal par la pandémie, mais surtout à quelques mois des JO de l’été 2024, la régie vise donc 5 300 recrutements en 2024, contre 6 600 déjà en 2023.

RATP : Une situation à redresser

Le manque de moyens humains explique en partie le déclin de la qualité de services proposée par la régie de transport francilienne. À l’occasion de ses voeux ce mois, il a admis qu’il y a « sans doute eu une perception insuffisante que le monde du travail avait évolué significativement, et donc des recrutements qui se sont avérés insuffisants pour faire face au service qui reprend ».

Certes, la nomination de Jean Castex à la tête de la RATP fin 2022 a conduit à une situation améliorée. Mais les statistiques annuelles d’Ile-de-France Mobilités (IDFM) ne la situent pas encore au niveau attendu.

Des touristes à accueillir pendant les JO

Mardi, en déplacement dans le centre de formation des agents de station, Jean Castex a redit qu’« Avant la période Covid, on était plutôt sur des moyennes annuelles de 3.500 ou 4.000 » recrutements. Ils constituent l’une des priorité, avec 900 recrues visées, dont 600 avant les jeux olympiques.

L’ancien Premier ministre a en outre reconnu : « On avait, c’est vrai, beaucoup fait d’économies sur ces postes et on s’aperçoit qu’on est sans doute allé un peu trop loin ». Le but est désormais l’accueil des touristes lors des JO.

Un matériel vieillissant

Alors que Valérie Pécresse, présidente d’IDFM, a demandé le mois dernier le rétablissement d’une qualité de service équivalente à l’avant Covid, Jean Castex affirme : « nous avons des lignes qui ont du matériel plus vétuste, plus ancien, sur lesquelles, comme par hasard, on trouve des performances moindres ».

Avec une pointe de malice, il commente la décision de l’achat par IDFM de nouveaux métros MF19 attendus pour 2025 : « (avec) 20 ans de retard. Et la seule chose que je ne sais pas faire, c’est remonter le temps ».