Noël en France : douceur inhabituelle avant l’arrivée du froid et de la pluie ? Les prévisions

Image d'illustration. Rue pittoresque avec décorations de noëlADN
Alors que l’hiver s’est montré jusqu’ici plutôt clément, une hausse inhabituelle des températures est attendue dans plusieurs régions françaises. Cependant, cette parenthèse pourrait être de courte durée, avec le retour annoncé du froid et de la pluie pour Noël.
Tl;dr
- Températures exceptionnellement douces en décembre et janvier.
- Aucune vague de froid attendue avant 2026.
- Précipitations et vents limités malgré la douceur persistante.
Un mois de décembre sous le signe de la douceur
En ce mois de décembre, la France s’offre un visage étonnamment printanier. Dès le début de la semaine, le thermomètre a affiché des valeurs nocturnes dignes du plein été, une situation rare pour cette période. D’après les modèles météorologiques récents, il semble désormais acquis que le froid ne fera pas son retour significatif d’ici à la fin de l’année.
Les températures devraient donc rester au-dessus des normales jusqu’au 31 décembre, voire seulement dans les moyennes saisonnières lors de la seconde semaine des vacances scolaires.
Pressions anticycloniques et perturbations repoussées
Depuis le milieu de semaine, un puissant système de hautes pressions s’est installé sur l’Hexagone, rejetant les précipitations vers les îles Britanniques. Cette situation anticyclonique favorise une stabilité marquée mais aussi une douceur inhabituelle. Toutefois, quelques épisodes pluvieux restent à surveiller. Ainsi, selon le modèle météo Arpège, d’importantes pluies sont attendues sur le pourtour méditerranéen dès mardi 16 décembre. Un épisode un peu venteux pourrait également concerner l’ouest du pays, sans risque notable de tempête.
En marge de ces épisodes :
- Des perturbations plus généralisées pourraient arriver par l’ouest autour du week-end du 20 au 21 décembre.
- La chronologie précise reste soumise à des incertitudes selon les prévisionnistes.
Des scénarios pour début 2026 encore incertains
Passé ce cap mi-décembre, une nouvelle dorsale anticyclonique devrait regagner l’Atlantique proche en altitude, offrant à nouveau des conditions stables et toujours aussi douces pour franchir le seuil de l’année nouvelle.
Quelques modèles osent entrevoir une baisse modérée des températures au tout début janvier ; néanmoins, la majorité des simulations misent sur la poursuite d’un flux anormalement chaud, prolongeant cette douceur qui semble s’installer durablement.
L’impact du réchauffement climatique sur l’Hexagone
Ce contexte météorologique s’inscrit dans une tendance globale : depuis l’ère préindustrielle (1850-1900), la température moyenne mondiale a gagné plus d’un degré Celsius. Le réchauffement est plus rapide au-dessus des terres qu’au-dessus des océans ; en France métropolitaine, il atteint environ 30 % au-delà de la moyenne mondiale.
Selon Météo France, cette hausse se manifeste par des vagues de chaleur accrues, des sécheresses récurrentes ou encore une élévation du niveau marin avoisinant 20 centimètres sur tout le XXe siècle — autant de signes tangibles que cette évolution climatique s’accélère et pèse déjà lourdement sur nos hivers contemporains.