Nîmes : ses enfants retrouvés morts, elle avait alerté sur le danger représenté par le père
Après la mort de deux enfants de 7 et 6 ans en août 2019 à Nîmes, l'enquête vient d'établir que le suspect, soit le père des victimes, n'avait plus son discernement lors des faits. Il ne devrait ainsi jamais être jugé, alors que la mère avait donné l'alerte.
Le combat d’une mère vient de prendre fin dans la douleur, et possiblement aussi dans l’incompréhension. Le 3 août 2019 à Nîmes (Gard), ses deux enfants de 7 et 6 ans étaient retrouvés morts. Celui qui est aujourd’hui son ex-compagnon apparaissait comme le principal suspect dans cette dramatique affaire. Fatou, mère des enfants, n’avait pas attendu ce jour d’été pour alerter à la fois les forces de l’ordre et les services de justice sur le comportement du père de famille.
Ses enfants de 7 et 6 ans retrouvés mort : la mère avait déjà déposé 5 mains courantes
Nos confrères de RTL.fr rapportent que la mère de famille avait déposé pas moins de cinq mains courantes et écrit au procureur de la République et au juge des affaire familiales : “J’ai signalé, ils disaient qu’il fallait faire des mains courantes. Je décrivais ce qu’il faisait parce qu’il cassait mes voitures, il perçait les pneus, il me mettait des bouchons sous les freins. J’ai demandé au juge des affaires familiales une enquête psychologique avant de lui remettre les enfants. Ils ont dit qu’il n’avait pas besoin d’enquête psychologique. Un mois plus tard, il tue les enfants, et là ils disent qu’il est fou”.
Une abolition du discernement établie pour le père
L’enquête qui avait été ouverte suite à ce double infanticide vient de se terminer cette semaine, nous dit-on. La conclusion qui a été rendue par trois experts est celle d’une abolition du discernement établie pour le père au moment des faits. Ce constat, qui a pu se montrer glacial pour la mère des victimes, devrait donc conduire le mis en cause à ne jamais être jugé dans ce dossier.