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Nigeria : le président Goodluck Jonathan échappe à un attentat

International > Nigeria
Par Cerise Assadi-Rochet,  publié le 3 février 2015 à 15h59.

Goodluck Jonathan, le président du Nigeria, a échappé de justesse à un attentat lundi, juste après un meeting électoral.

Il était environ 15 heures, heure locale, le président nigérian Goodluck Jonathan venait d’achever un meeting électoral dans un stade de Gombe, dans le nord-est du Nigeria, lorsqu’une explosion a eu lieu.

“Le président venait de sortir du parking et nous suivions son convoi quand l’explosion a retenti, à 100 m du bus dans lequel nous nous trouvions“, a rapporté un journaliste présent sur les lieux.

Deux femmes kamikazes

Deux femmes dont les corps ont été retrouvés sur les lieux, sont soupçonnées d’être responsables de l’attentat, selon les secours et une source hospitalière.
L’explosion aurait fait une vingtaine de blessés. Des centaines de jeunes auraient ensuite provoqué des émeutes dans la ville, suite à l’explosion. Selon un autre journaliste, les jeunes “criaient et ils dénonçaient la venue du président, car, selon eux, c’est à cause de lui qu’il y a eu une attaque“.

Gombe a déjà été ciblée dimanche par un double attentat à la bombe contre un poste de contrôle militaire qui a fait au moins cinq morts.
Cet attentat n’a pas été revendiqué, mais le groupe islamiste Boko Haram, essentiellement présent dans le nord-est du pays, est très fortement soupçonné, puisqu’ il multiplie ces derniers temps les attaques contre des forces policières ou militaires.

Goodluck Jonathan : un président décrié

Goodluck Jonathan, qui échappe donc de justesse à une attaque qui semblait vraisemblablement le viser, est décrié au Nigeria pour son incapacité à endiguer le fléau sanglant et meurtrier Boko Haram.
Lors de l’élection présidentielle qui se tiendra le 14 février prochain, il aura pour principal rival le Musulman du nord et ancien dictateur Muhammadu Buhari.
Une bataille électorale qui, dans le contexte de violence actuel, laisse supposer que des conflits pourraient y avoir lieu.

Dans le même temps, l’armée tchadienne, déployée à la frontière camerouno-nigériane a pu entrer ce mardi matin au Nigeria, afin de soutenir les forces loyalistes à lutter contre les islamistes.

Le Récap
  • Deux femmes kamikazes
  • Goodluck Jonathan : un président décrié
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