New York : Arrestation de deux femmes suspectées de préparer un attentat
Deux femmes ont été arrêtées jeudi à New-York. Elles sont suspectées de vouloir préparer un attentat sur le sol américain.
Elles se nomment Noelle Velentzas et Asia Siddiqui. Deux femmes respectivement âgées de 28 et 31 ans qui vivaient dans le même appartement à New-York, ont été arrêtées. Elles sont toutes les deux suspectées de vouloir fabriquer une bombe dans le but de commettre un attentat aux Etats-Unis, ont annoncé les autorités américaines.
« Nous sommes déterminés à faire tout ce qui est dans notre capacité pour détecter, perturber et dissuader des attaques par des extrémistes violents du pays » déclare Loretta Lynch la procureure fédérale de Brooklyn. « Les suspects ont soigneusement étudié comment construire un dispositif explosif de lancer une attaque sur la nation. Nous restons fermes dans notre résolution de tenir pour responsable quelqu’un qui chercherait à terroriser les Américains, que ce soit en voyageant à l’étranger pour commettre des attaques à l’étranger ou en complotant ici à la maison. »
Elles prônent un djihad violent et voient Ben Laden en héros
Selon la procureure de Brooklyn, les deux femmes avaient depuis de nombreuses années, prôné un djihad violent, et avaient écrit en 2009 un poème qui avait été publié par Al-Qaïda dans la péninsule arabique. Se proclamant « citoyennes de l’Etat Islamique », et voyant Ben Laden comme un héros, Noelle Velentzas avait été interrogée concernant l’arrestation d’un américain qui avait cherché à partir en Syrie pour rejoindre le djihad en juin 2014.
Cette dernière avait alors répondu qu’elle ne voyait pas pourquoi les gens partaient à l’étranger, quand selon elle il y avait plus d’opportunités de «plaire à Allah» sur le sol américain.
Des bouteilles de gaz retrouvées
Selon les autorités américaines, les deux femmes possédaient des bouteilles de gaz et avaient fait de nombreuses recherches sur les explosifs utilisés dans de précédents attentats comme celui de Boston en 2013, ou celui d’Oklahoma City en 1995. Elles sont également suspectées d’avoir discuter en ligne de plusieurs cibles potentielles sur le sol américain mais sans qu’il y ait de complot terroriste spécifique.
Les deux femmes encourent jusqu’à la prison à perpétuité.