Neuf mois de prison ferme requis contre une éleveuse qui avait brûlé le chien de son compagnon
Et neuf mois avec sursis, à l'encontre de celle qui comparaissait lundi devant le tribunal correctionnel de Chalon-sur-Saône.
Dix-huit mois d’emprisonnement dont neuf avec sursis ont été requis contre une éleveuse de chiens qui comparaissait lundi devant le tribunal correctionnel de Chalon-sur-Saône pour avoir aspergé d’essence et brûlé le berger allemand de son compagnon.
Les faits, qui se sont déroulés le 10 août dernier ont été reconnus par la femme de 38 ans, et sont passibles de deux ans d’emprisonnement et de 30.000 euros d’amende. La substitut du procureur a expliqué demander « une peine mixte, pour prévenir l’avenir, avec un emprisonnement ferme ». La décision a été mise en délibéré au 10 septembre.
Fudji était mort des suites de ses blessures
Elle comparaissait pour « cruauté et acte de barbarie envers un animal », et une obligation de suivi de soins a également été requise. La mort de ce chien, survenue 10 jours après les faits, avait mobilisé les défenseurs de la cause animale, dont certains s’étaient constitué partie civile.
À la barre, la prévenue émue a déclaré : « Je regrette très sincèrement mon geste que je juge à l’heure actuelle impardonnable ». Son avocate a quant à elle résumé : « C’est un acte atroce, horrible qui n’est pas contesté par ma cliente mais il faut prendre en compte [sa] personnalité fragilisée ». En 2017, elle avait tenté de mettre fin à ces jours, et après les faits reprochés, elle a reçu de nombreuses menaces de mort.
Celle qui connaîtra son verdict dans quelques jours a indiqué avoir développé une phobie à l’égard du berger allemand qu’elle a décrit comme « toujours agressif » avec elle. Il l’aurait mordue à plusieurs reprises, ce que conteste son ancien compagnon.