Narbonne : 200 chats retrouvés morts, possiblement empoisonnés
Environ 200 chats, errants comme domestiqués, ont été retrouvés morts dans la commune de Saint-Pierre-la-Mer. Ils auraient succombé à un empoisonnement.
Plusieurs dizaines de chats ont récemment été retrouvés morts dans la commune de Saint-Pierre-la-Mer (Narbonne), en particulier dans le quartier de la résidence Saint-Pierre et des rues adjacentes. Ils auraient succombé à un possible empoisonnement.
Cité par ladepeche.fr, l’adjoint au maire chargé de la sécurité André Ruiz a fait savoir que “depuis le début de la semaine, il a été retrouvé une cinquantaine de chats empoisonnés”. Toutefois, selon Michèle Grenier-Bollet, enquêtrice sur la maltraitance animale pour le compte de la SPA, ces chiffres seraient en deçà de la réalité : “Il y en a partout dans les containers, ils seraient au nombre de 200”.
Chats retrouvés morts à Narbonne, errants comme domestiqués
Il convient d’ailleurs de préciser que si la plupart des félins morts semblent être des chats errants, certains étaient domestiqués et ne quittaient pas leur jardin. Le témoignage de Stéphanie, dont le chat Sylvestre fait partie des disparus, apparaît attester de décès causés par un empoisonnement : “Ils vomissaient quelque chose de bleu, ils miaulaient et mouraient”.
Et si M. Ruiz a évoqué une situation particulièrement visible depuis quelques jours, les premiers décès auraient eu lieu il y a de cela un mois et demi.
Des boulettes pourraient avoir été empoisonnées
Quant à la nature de l’empoisonnement, la présidente de l’association des chats errants de Saint-Pierre Nicole Lombard suppose que de la “mort-aux-rats”, de l’“huile de vidange” ou du “cannabis” a pu être inséré dans des boulettes. Une hypothèse se voulant plus plausible que celle de contaminations par des graines bleues retrouvées près de troènes. Celles-ci ont en effet un effet répulsif sur les chats, qui n’auraient donc vraisemblablement pas pu en avaler de leur propre chef.
Pour permettre de connaître la cause précise des décès au travers d’une autopsie, l’association a porté plainte auprès de la gendarmerie de Gruissan. En attendant, les habitants de la commune, guère rassurés pour la sécurité de leurs animaux, se questionnent quant à l’identité de ou des auteurs de ces possibles empoisonnements.