Morbihan : une sexagénaire secourue une dizaine de jours après une chute
Après l'appel d'une voisine inquiète, les gendarmes de Muzillac, dans le Morbihan, ont pu secourir une femme de 67 ans, immobilisée depuis une dizaine de jours chez elle suite à une chute. Elle a depuis été prise en charge par les pompiers et conduite à l'hôpital.
Sans l’appel d’une voisine bienveillante, le calvaire de cette femme de 67 ans se serait vraisemblablement poursuivi. Lundi, les gendarmes de Muzillac, dans le Morbihan, ont été sollicités par une habitante de la commune, ainsi inquiète de ne plus avoir de nouvelles de sa voisine depuis le 23 juillet dernier. Soit depuis une dizaine de jours. Ouest-France relate qu’une patrouille de police s’est alors rendue au domicile de la sexagénaire.
Elle n’a plus de nouvelles de sa voisine depuis des jours, la boîte aux lettres est pleine
Les forces de l’ordre ont découvert une boîte aux lettres qui n’avait pas été vidée, alors qu’elle était pleine, ainsi qu’une voiture immobilisée. Elles ont frappé aux portes et aux fenêtres, sans réponse. Les policiers étaient sur le point de faire appel aux pompiers pour dégager un accès. C’est alors qu’ils ont remarqué, en regardant par une fenêtre, une apparente présence dans l’habitation. Une personne qui semblait assise par terre.
La victime ne pouvait plus se relever après une lourde chute
C’est cette personne, l’occupante légitime des lieux, qui a ouvert un volet en usant d’une télécommande. Elle a expliqué aux autorités alors qu’elle rentrait des courses le 23 juillet, elle avait fait une lourde chute, l’empêchant de se relever. Elle s’alimentait depuis par des gâteaux et de l’eau. La sexagénaire, présentant le visage tuméfié et visiblement blessée à une cheville, a été prise en charge par les pompiers. Elle a ensuite été transportée au Centre hospitalier Bretagne atlantique de Vannes. Nos confrères indiquent que la victime, qui se trouvait alors « visiblement dans une détresse psychologique importante », pourrait faire l’objet d’un suivi des services sociaux à son retour.