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Marne : alors qu’il installait la fibre à la gendarmerie, il est testé positif au cannabis

Faits Divers > Justice > Drogue > Châlons-en-Champagne
Par Gael Brulin,  publié le 20 janvier 2021 à 17h00.

Lundi, un ex-installateur de fibre a été condamné par la justice après avoir été testé positif au cannabis en mars dernier alors qu'il raccordait la gendarmerie de Châlons-en-Champagne.

Le 9 mars 2020, un militaire accueillait un installateur de fibre optique à la caserne de gendarmerie de Châlons-en-Champagne (Marne). Après une heure de travail au domicile du gendarme, l’ouvrier en était ressorti pour effectuer un branchement dans la rue. C’est éventuellement à ce moment-là que le militaire chez lequel il intervenait avait émis des doutes à son sujet. À son retour dans l’enceinte de la gendarmerie, relate L’Union, l’installateur avait ainsi fait l’objet de plusieurs contrôles.

Testé positif au cannabis, un installateur de fibre avait nié les faits

D’abord soumis à un test d’alcoolémie, qui s’était révélé positif, le jeune homme avait démenti avoir consommé de la boisson. Un second test était cependant apparu négatif. À l’inverse, si un premier test de stupéfiants avait donné un résultat négatif, le bain de bouche auquel le suspect venait de se livrer pouvait avoir faussé le résultat. Un nouveau test avait confirmé une positivité à la cocaïne, aux opiacés, aux amphétamines ou encore aux THC. Le laboratoire qui avait reçu ces résultats n’avait cependant retenu que la présence de cannabis. Le mis en cause, pour qui ces contrôles avaient été effectués “sans raison”, si ce n’est “par acharnement”, avait alors assuré qu’il ne fumait plus depuis “longtemps”.

Un stage de sécurité routière et une suspension de permis

Lundi, l’accusé de 25 ans comparaissait devant la justice. Cette dernière l’a condamné à un stage de sécurité routière qu’il devra suivre à ses frais. En outre, celui qui a depuis perdu son emploi écope d’une suspension de son permis de conduire à hauteur de trois mois.

Le Récap
  • Testé positif au cannabis, un installateur de fibre avait nié les faits
  • Un stage de sécurité routière et une suspension de permis
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