Loiret : un homme de 31 ans condamné après s’être sexuellement exhibé devant ses voisines mineures

Vendredi, le tribunal d'Orléans a condamné un homme de 31 ans à six mois de prison avec sursis pour s'être, à deux reprises, livré à une exhibition sexuelle. Des mineures font partie des victimes.

Vendredi, un homme de 31 ans comparaissait devant le tribunal correctionnel d’Orléans, dans le Loiret. Il lui était reproché de s’être livré, en novembre 2020 puis le 20 février dernier, à des actes d’exhibition sexuelle devantn otamment ses voisines mineures. Travaillant en menuiserie dans un ESAT (établissement et service d’aide par le travail), l’homme avait ainsi été vu en train de se masturber nu dans son salon, la fenêtre ouverte. Dans le voisinage présent en face se trouvaient deux adolescentes de 12 et 13 ans, souligne La République du Centre.

Des adolescentes disent être fixées du regard par un voisin trentenaire

Les deux mineures, dont les familles se sont portées parties civiles, ont reconnu avoir peur de leur voisin. Choquées, elles disent avoir été fixées du regard par le trentenaire à plusieurs reprises. Il est ainsi déjà arrivé qu’il les dévisage dans le bus et devant chez lui. L’une des adolescentes vit tellement mal cette situation qu’elle redoute désormais de se rendre seule à l’arrêt de bus, son père devant l’accompagner pour lui apporter de la sérénité. La jeune fille fait par ailleurs des cauchemars et voit un psychologue.

Le prévenu reconnu comme “déficient intellectuel moyen”

Une voisine avait déjà vu le trentenaire repasser dans le plus simple appareil. Pour les faits de février, le mis en cause a expliqué avoir seulement oublié de baisser le volet électrique, qu’il avait relevé pour laisser sortir ses chats. Il visionnait alors une vidéo pornographique son son téléphone. Il n’a visiblement pas su répondre à la question de la présidente qui lui demandait pourquoi le choix de cette pièce pour sa séance. Une expertise psychiatrique a conclu que l’homme était “déficient intellectuel moyen”. Devant un accusé au mutisme affirmé, le tribunal a suivi les réquisitions du parquet, en condamnant donc le prévenu à six mois de prison avec un sursis probatoire de deux ans. Une obligation de soins et une interdiction d’entrer en contact avec les victimes ont également été prononcées. En outre, le trentenaire devra indemniser les adolescentes et leurs parents (400 et 600 euros pour les premières et 200 euros pour chacun des parents).