Loiret : un an avec sursis après avoir battu son épouse et brûlé son visage avec une cigarette
Lundi, le tribunal correctionnel d'Orléans, dans le Loiret, a condamné un homme de 31 ans à un an de prison avec sursis pour avoir battu son épouse et brûlé son visage à l'aide d'une cigarette. Le prévenu s'était ensuite rendu au commissariat pur un autre motif.
Les faits ayant été jugés en tout début de semaine par le tribunal correctionnel d’Orléans (Loiret) s’étaient produits quelques jours plus tôt. Dans la nuit du jeudi 17 au vendredi 18 décembre dans la commune de Fleury-les-Aubrais, une dispute avait éclaté au domicile d’une famille. La République du Centre rapporte que la mère de famille, décrite comme malentendante, aurait alors été battue par son époux. Ce dernier lui aurait ensuite brûlé le visage à l’aide d’une cigarette, et ce en présence de leurs enfants.
Après avoir battu sa femme devant leurs enfants, il part signaler leur disparition
L’auteur présumé des faits, âgé de 31 ans, indique s’être rendu par la suite au commissariat, mais pas pour se remettre aux autorités : “C’était une grosse engueulade, c’est vrai pour la cigarette, et je le regrette. C’est vrai aussi que je l’ai claquée, mais quand j’ai réalisé que c’était trop violent, je suis parti dans le salon. Après, on a fait chambre à part. Le vendredi, quand je suis rentré du travail, y avait plus personne à la maison. J’étais très inquiet, je me suis donc rendu au commissariat.” Sauf qu’entre-temps, sa compagne avait porté plainte contre lui.
“On est à la limite de la torture”
Il apparaît que l’époux avait déjà été mis en cause dans une affaire de violences conjugales, avec une plainte déposée à son encontre par sa même épouse en 2014. “Avec la cigarette, on est à la limite de la torture”, a déclaré le procureur de la République. L’accusé a reconnu qu’une séparation est devenue salutaire : “Il y a trop de disputes, je ne veux plus jamais lui faire revivre ça, ni à mes enfants. Le mieux, c’est qu’on se sépare, c’est devenu intenable”. Par l’intermédiaire de son interprète, la victime a quant à elle indiqué vouloir le divorce et conserver la garde de ses enfants, tout en s’opposant à ce que son époux aille en prison. Celui-ci a été condamné à un an de prison assorti du sursis probatoire.