Loire-Atlantique : un chef d’entreprise condamné pour “abandon de famille”
La semaine passée, le tribunal correctionnel de Nantes a condamné un chef d’entreprise de Saint-Aignan-de-Grand-Lieu pour "abandon de famille". L'homme avait ainsi accumulé 8 100 euros d’arriérés de pension alimentaire alors qu'il gagne 10 000 euros mensuels.
Le mardi 28 septembre dernier, le tribunal correctionnel de Nantes (Loire-Atlantique) a condamné un chef d’entreprise de Saint-Aignan-de-Grand-Lieu pour “abandon de famille”. L’homme a ainsi été reconnu coupable d’avoir accumulé 8 100 euros d’arriérés de pension alimentaire envers son ex-épouse, alors qu’il gagne 10 000 euros par mois comme écrit par Le Courrier du Pays de Retz. L’avocate de la victime a déclaré à l’audience que “cela dure ainsi depuis le départ”.
8 100 euros d’arriérés de pension alimentaire : 3 000 euros demandés en justice
“Il est vrai que ma cliente n’est pas à la rue aujourd’hui et qu’une partie des charges de la maison est réglée, il n’en reste pas moins qu’elle fait face à d’autres charges, comme l’entretien de la chaudière… Elle n’a ainsi pas pu se payer certaines formations”, a poursuivi la représentante de l’ex-épouse. Pour le préjudice subi, 2000 euros de dommages et intérêts avaient été demandés, de même que 1 000 euros supplémentaires relatifs aux frais de justice.
Le prévenu dit accepter de verser l’argent, sans avoir encore les fonds
Le procureur de la République a mentionné la “carence” du prévenu face à ses obligations, pointant que les revenus de ce chef d’entreprise sont pourtant “tout à fait conséquents”. Si le prévenu été reconnu coupable par le tribunal, ce dernier a choisi d’ajourner sa décision finale au 14 décembre prochain. Un délai pour permettre à l’ex-époux de verser les arriérés et de revoir la peine en conséquence. Le prévenu s’est dit coopératif, même si l’argent lui manquerait à l’heure actuelle : “Je m’exécuterai. Je ne vais pas avoir les fonds tout de suite, mais s’il faut trouver une solution, on la trouvera.” En attendant, il devra régler 1 000 euros de dommages et intérêts et 600 euros de plus pour les frais de justice engagés par l’autre partie.