Loire-Atlantique : deux agriculteurs condamnés pour s’être introduits chez un septuagénaire et l’avoir roué de coups
Mardi, le tribunal correctionnel de Nantes, en Loire-Atlantique, a condamné deux agriculteurs pour s'être introduits au domicile d'un septuagénaire avant de le rouer de coups. Les prévenus étaient ivres au moment des faits.
Mardi, le tribunal correctionnel de Nantes (Loire-Atlantique) a condamné deux agriculteurs de Vallons-de-l’Erdre pour s’être introduits chez un septuagénaire avant de le rouer de coups. La fille de la victime, présente lors des faits, a pu décrire la scène. Les deux individus, âgés de 21 et 19 ans, étaient “particulièrement énervés” selon les propos rapportés par L’Éclaireur de Châteaubriant. Et pour cause, ils étaient en état d’ivresse.
Pensant qu’il part “chercher une arme”, ils rouent de coups un septuagénaire chez lui
Le duo de malfaiteurs avait pénétré dans le domicile en “forçant la porte” alors que le septuagénaire était “allongé”. Et si l’occupant était ensuite descendu au rez-de-chaussée pour aller récupérer des anti-anxiolytiques et de la morphine, les deux intrus pensaient que le septuagénaire était parti “chercher une arme”. Après l’avoir attrapé par le pied, les malfaiteurs avaient roué l’homme de coups. Devant la justice, “le plus corpulent” des deux prévenus n’a reconnu qu’une gifle, alors que la victime présentait des ecchymoses sur l’ensemble du corps. “Tu finiras au cimetière si tu vas voir les gendarmes”, aurait été menacé le septuagénaire.
Dix mois de sursis simple et des lunettes à payer
Il semblerait que l’agression soit intervenue dans un contexte de “conflit de voisinage flou” avec le frère de l’un des mis en cause. Les deux prévenus ont été condamnés à dix mois de sursis simple, en y ajoutant 76,25 euros à payer à la victime suite au bris de ses lunettes. Dans l’attente des résultats de l’expertise médicale visant à établir le préjudice physique du septuagénaire, attendus pour le 4 février prochain, les deux agriculteurs devront lui verser une première provision de 1 000 euros.