L’éventuel déménagement du Prince William fait scandale et alarme l’opinion publique britannique

Le déménagement du Prince William suscite de vives réactions outre-Manche. Ce changement de résidence, jugé controversé, alimente le débat public et soulève des inquiétudes quant à ses conséquences pour la famille royale et l’opinion britannique.

Un déménagement royal qui interroge

Le choix du prince héritier William et de son épouse Kate de s’établir avec leurs enfants dans une nouvelle demeure à proximité de Windsor, loin du tumulte londonien, fait déjà couler beaucoup d’encre outre-Manche.

Selon le tabloïd The Sun, la famille a jeté son dévolu sur le Forest Lodge, un manoir de huit chambres situé sur le domaine royal, qui deviendrait ainsi leur « maison pour toujours ». Cette information a été confirmée par le palais de Kensington, chargé de leur communication, qui précise que l’emménagement devrait intervenir « plus tard cette année ».

Buckingham Palace : cœur ou symbole en péril ?

L’installation définitive du couple princier à Windsor pose inévitablement la question du sort réservé au mythique Buckingham Palace. Monument emblématique depuis 1837 et véritable centre névralgique de la monarchie britannique, il accueille cérémonies officielles, garden-parties estivales et autres moments forts comme le traditionnel salut au balcon lors du Trooping the Colour.

Mais derrière ses murs imposants se cache aujourd’hui une réalité : le roi Charles III, 76 ans, n’y réside pas, préférant sa discrète résidence de Clarence House. Un choix renforcé par les vastes travaux lancés au palais, estimés à près de 425 millions d’euros (369 millions de livres sterling), qui devraient s’achever en 2027.

Des résidences multiples pour la famille royale

La famille royale ne manque pas d’alternatives. Le château de Windsor et celui de Balmoral en Écosse faisaient partie des lieux favoris d’Elizabeth II, tandis que les fêtes familiales se tenaient traditionnellement à Sandringham House. Quant à Charles, il s’est passionné pour Highgrove House et ses jardins biologiques. Même William et Kate possèdent plusieurs propriétés entre Londres et la campagne anglaise.

Voici quelques résidences notables utilisées par la famille royale :

• Buckingham Palace : siège institutionnel historique.
• Château de Windsor : refuge préféré d’Elizabeth II.
• Balmoral et Sandringham : retraites estivales ou familiales.

L’avenir incertain du symbole monarchique

Pour certains observateurs, voir Buckingham Palace relégué au second plan serait presque une tragédie. Richard Fitzwilliams n’hésite pas à qualifier ce scénario de « catastrophe ». Il affirme que « Buckingham doit absolument rester le centre de la monarchie, que William et Catherine y vivent ou non ». D’autres voix s’inquiètent qu’un futur roi discret puisse distendre les liens entre couronne et peuple. Si Charles a promis d’y installer sa base une fois les travaux terminés – un engagement qui pourrait être remis en cause par ses soucis de santé –, William demeure silencieux sur l’avenir du palais. Des spéculations évoquent toutefois une ouverture accrue au public dans la continuité des évolutions récentes.

Au fond, cette réorganisation résidentielle soulève autant d’interrogations sur la tradition que sur l’adaptation contemporaine d’une institution vieille de plusieurs siècles.