Le HCSP déconseille la cigarette électronique afin d’arrêter de fumer
Pour arrêter le tabac, le Haut conseil de la Santé publique (HCSP), ne prône pas la cigarette électronique mais une autre technique.
Vapoter pour arrêter de fumer ? L’idée n’est pas la meilleure selon le Haut conseil de la Santé publique qui préconise plus l’utilisation de patchs. L’organisme -qui avait jusque-là valorisé cette solution-, ne recommande plus de proposer le vapotage comme moyen de se sevrer du tabac mais il insiste sur les patchs ou les gommes à la nicotine. Les bénéfices potentiels et les risques de l’utilisation à moyen ou à long-terme de e-cigarette avec ou sans nicotine, ne sont pas établis à ce jour ; en effet, la vapeur contient des particules fines dont on ne connaît pas les effets sur le long terme.
Le HCSP actualise son avis du 22 février 2016
Ainsi, le HCSP actualise son avis du 22 février 2016 relatif aux bénéfices-risques de la cigarette électronique, ou SEDEN (système électronique de délivrance de la nicotine). Un travail de synthèse de la littérature lui permet de formuler 13 recommandations pour la prise en charge des fumeurs, les politiques publiques, l’information de la population et la recherche. L’organisme souligne que les connaissances fondées sur les preuves sont insuffisantes pour proposer les SEDEN comme aides au sevrage tabagique dans la prise en charge des fumeurs par les professionnels de santé.
Traitements médicamenteux ou non
Pour le HCSP, les professionnels de santé qui accompagnent un fumeur dans une démarche de sevrage tabagique, se doivent d’utiliser des traitements médicamenteux ou non, ayant prouvé leur efficacité.
Malgré tout, le HCSP ne condamne pas totalement la cigarette électronique, qui peut être utilisés en dehors (ou en complément) d’une prise en charge dans le cadre du système de soin. Dernièrement, l’organisation mondiale de la santé affirmait que les cigarettes électroniques pouvaient être “dangereuses” pour la santé et qu’elles devaient être réglementées : “Les inhalateurs électroniques de nicotine sont dangereux et doivent être mieux réglementés“, avaot expliqué Tedros Adhanom Ghebreyesus, le patron de l’agence onusienne.