Justin Trudeau, le premier ministre canadien, tout en soutenant le droit d'Israël à se défendre, exprime de plus en plus de critiques vis-à-vis de l'opération militaire israélienne à Gaza. Quelles seront les conséquences de cette position ?
Tl;dr
- Le Canada arrête de fournir des armes à Israël.
- Seuls les équipements non létaux ont été approuvés récemment.
- Le Premier ministre canadien émet des critiques envers l’opération militaire israélienne.
- Le chef de la diplomatie israélienne considère cette décision comme « malheureuse ».
Le Canada interrompt ses fournitures d’armes à Israël
Mélanie Joly, ministre canadienne des affaires étrangères, a confirmé le 19 mars une décision majeure : le Canada suspend ses livraisons d’armes à Israël. Cette annonce suit un vote du Parlement en faveur d’un « cessez-le-feu immédiat » et demande au gouvernement canadien d’arrêter l’approbation et le transfert d’armes à destination d’Israël.
Un arrêt basé sur les réalités du terrain
Selon une source gouvernementale qui a requis l’anonymat, la situation actuelle sur le terrain ne permet plus l’exportation d’armes. Depuis « le 7 octobre, nous n’avons approuvé que des permis pour des marchandises non létales. », a précisé la ministre.
La France doit aussi immédiatement stopper ses ventes d’armes à Israël. Elle doit également rejoindre l’initiative de l’Espagne et de l’Irlande pour suspendre l’accord d’association UE-Israël. Le carnage et la famine à #Gaza doivent cesser ! https://t.co/h25bImrXKT
— Yannick Jadot (@yjadot) March 20, 2024
Des critiques croissantes contre l’action militaire israélienne
Par ailleurs, le premier ministre canadien, Justin Trudeau, a adopté une position de plus en plus critique envers l’opération militaire menée par Israël à Gaza en réponse à l’attaque du Hamas sur le sol israélien en octobre dernier.
Une décision controversée
Le chef de la diplomatie israélienne, Israël Katz, a déploré cette annonce, qu’il juge « malheureuse » et qui selon lui « sape le droit d’Israël de se défendre ». Il a prévenu que « l’histoire jugera durement cette décision du gouvernement canadien ».