Journée internationale des musées : les féminismes auront droit au leur

Une femme dans un musée. Image d'illustration.Daniel_Nebreda / Pixabay
En 2027, un musée des féminismes devrait ouvrir ses portes à Angers, dans ce qui constituera une première en France.
Ce 18 mai est largement considéré comme le jeudi de l’Ascension, mais dans le même temps, il signe également la journée internationale des musées. À cette occasion, on peut rappeler une annonce datant du 8 mars dernier et concernant l’ouverture, prévue pour 2027, d’un musée des féminismes. Le site Ça m’intéresse avait rapporté l’information.
Musée des féminismes en 2027 : une première en France
À l’origine de l’annonce, Julie Verlaine, coprésidente de l’Association pour un musée des féminismes (AFéMuse), avait évoqué une première sur le sol français : “Sur les 3 000 musées français, aucun n’était encore dédié à l’histoire de l’émancipation féminine.” C’est à Angers (Maine-et-Loire) que ce musée ouvrira ses portes, en ayant “vocation à présenter l’histoire de la lutte pour l’émancipation des femmes dans des champs variés : droits, politique, arts, littérature…”
Des “jeunes générations” en désir d’un “lieu dédié à cette histoire”
Celle qui est également professeure d’histoire contemporaine à l’université de Tours avait rappelé le “succès” de la récente exposition “Parisiennes Citoyennes !”, en soulignant la nécessité recherchée d’un lieu détaillant la progression des féminismes : “Les recherches sur l’histoire des femmes sont en plein développement, mais nous souhaitons qu’elles sortent du seul monde académique” “Cinq ans après #MeToo, il y a une incompréhension des jeunes générations sur l’absence d’un lieu dédié à cette histoire”, avait semblé déplorer Mme Verlaine.
Un musée aménagé dans une bibliothèque universitaire
Ce nouvel endroit, avait-il été précisé, sera aménagé dans la bibliothèque universitaire Belle-Beille, un large bâtiment n’ayant visiblement pas été choisi au hasard. Depuis 2001, il renferme ainsi le Centre des archives du féminisme, où l’on peut notamment y trouver les archives personnelles d’Yvette Roudy, ministre des Droits de la femme entre 1981 et 1986, de même que des documents de la Fédération nationale du planning familial.