Israël : pour une pension alimentaire non-payée, il bloqué dans le pays pour 7978 ans
Cette Australien vivant en Israël ne pourra pas quitter le pays avant le 31 décembre 9999 s'il ne régularise pas les 2 millions d'euros qu'il doit à son épouse.
Dans le panthéon des peines absurdes, celle reçue par cet Australien de 44 ans vivant en Israël devrait tenir une bonne place. Alors qu’il doit près de 7,5 millions de shekels (2 millions d’euros) à son épouse dans le cadre de pensions alimentaires non versées, le quinquagénaire vient de recevoir une interdiction de quitter le pays pendant 7978 ans. Seule solution pour lui : payer !
Un divorce coûteux
Tout commence en 2011 pour cet Australien qui décide à l’époque de suivre son ex-épouse qui souhaitait retourner vivre dans son pays d’origine : Israël. Deux ans plus tard, cette dernière demande le divorce et à l’époque, le mari est condamné à verser 1400 euros par mois de pension alimentaire aux deux enfants du couple, âgés alors de 3 mois et 5 ans, jusqu’à leur majorité.
Mais les défauts de paiement interviennent rapidement, car ce chimiste n’a pas les moyens de verser une telle somme et en vertu de la loi israélienne, l’homme à l’interdiction de quitter le territoire. La loi du pays est en effet très stricte contre les personnes qui font l’objet de poursuites judiciaires et ces dernières ne peuvent quitter le pays au risque de se soustraire à leurs obligations légales.
De nombreux expatriés dans la même situation
Depuis 2013 et cette décision de justice, l’homme ne peut donc pas quitter Israël et son cas ne risque pas de s’arranger, car il n’a pas les moyens de payer les sommes dues. Selon le média australien news.com.au, de nombreux hommes subissent le même sort chaque année.
Certains pays alertent par ailleurs leurs ressortissants si ces derniers souhaitent voyager en Israël et notamment après un mariage avec un citoyen israélien. Les ambassades étrangères n’auraient en effet aucun poids pour annuler les condamnations en la matière. Des condamnations qui peuvent d’ailleurs être prononcées sur des mariages organisés hors d’Israël.