Indonésie : une policière arrêtée pour avoir aidé un Français à s’évader de prison
En Indonésie, une policière a récemment été arrêtée pour avoir aidé un Français à s'évader de prison. L'homme avait été interpellé fin septembre en possessions de plusieurs types de drogues.
Une policière soupçonnée d’avoir aidé un Français à s’évader de prison sur l’île de Lombok, en Indonésie, a été arrêtée et inculpée. Une fonctionnaire désignée ici par les initiales “TM” qui aurait ainsi participé à l’évasion d’un homme de 35 ans suspecté de trafic de drogue.
Fin septembre, rappelle 20 Minutes, le trentenaire avait été arrêté à l’aéroport de Lombok avec une valise à double fond contenant de la cocaïne, de l’ecstasy et des amphétamines, entre autres drogues. Son évasion a eu lieu dans la nuit du dimanche 20 au lundi 21 janvier.
Un Français interpellé fin septembre en Indonésie avec des drogues
Juste avant les faits, le Français se trouvait dans un centre de détention de la police où il était dans l’attente de son procès. Il encourait jusqu’à la peine de mort, nous précise-t-on.
Peu de temps avant l’évasion, la responsable de ce centre de détention a reçu plusieurs versements d’argent. Agus Salim, responsable de la police de la région occidentale des Petites îles de la Sonde, a déclaré que “de l’argent a été transféré par les parents du suspect” via le site d’envoi et de réception d’argent Western Union.
La policière aurait été payée un peu plus de 900 euros
Au total, la policière aurait perçu 14,5 millions de roupies, soient 907 euros dont une partie proviendrait des parents du Français. Cet argent aurait servi à effectuer des achats pour ce dernier, à qui la responsable aurait également remis un téléphone et une couverture pour l’aider à s’échapper.
Les autorités avaient précédemment communiqué sur le fait que le trentenaire avait scié les barreaux de la cellule, et aussi qu’il était descendu du deuxième étage du centre de détention à l’aide d’une corde formée de rideaux et d’un sarong (pièce de tissu).
La lutte contre la drogue est l’une des priorités du gouvernement indonésien, avec une répression telle que les trafiquants risquent jusqu’à la peine capitale.