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Inde : les violeurs d’enfants risquent désormais la peine de mort

International > Justice > Viol > Inde
Par Gael Brulin,  publié le 22 avril 2018 à 9h20.

Le gouvernement indien vient d'instaurer la peine de mort pour les violeurs d'enfants. Une décision prise suite au viol d'une fillette musulmane de 8 ans en janvier dernier qui avait scandalisé des milliers d'habitants.

En Inde, les violeurs d’enfants s’exposent désormais à la peine de mort. C’est ce que vient en effet d’instaurer le gouvernement, accusé d’inaction depuis plusieurs semaines face notamment à une affaire de viol ayant scandalisé des milliers d’Indiens.

En janvier dernier, Asifa, fillette musulmane de 8 ans, avait été enlevée, droguée et séquestrée pendant cinq jours. Elle aura ensuite été violée puis tuée dans l’État du Jammu-et-Cachemire (nord). D’après la police, cet acte avait pour but d’effrayer et d’éloigner la communauté de bergers musulmans des Bakarwals de cette région en majorité hindoue.

Des manifestations pour dénoncer le sort des femmes victimes de viol en Inde

À la mi-avril, huit suspects, incluant des policiers et un gardien de temple hindou, avaient plaidé non coupable à l’ouverture de leur procès. Une nouvelle audience se tiendra le 28 avril. Et si, le 13 avril dernier, le Premier ministre Narendra Modi avait déclaré que « la justice [serait] rendue », plusieurs milliers d’Indiens n’ont pas attendu pour descendre dans les rues et dénoncer le sort des femmes en Inde.

Nos confrères du Figaro soulignent que Swati Maliwal, présidente de la Commission pour les femmes de Delhi, avait débuté une grève de la faim pour contraindre le gouvernement à prendre des mesures pour durcir les sanctions infligées aux violeurs.

Une décision prise en urgence

La décision prise « en urgence » par le gouvernement indien en réaction à cette mobilisation prévoit plus spécifiquement la peine de mort pour les personnes reconnues coupables de viol sur de enfants de moins de 12 ans, ainsi que des peines que l’on nous dit « plus lourdes » pour les cas impliquant de jeunes victimes féminines de moins de 16 ans.

La peine de mort était déjà inscrite dans la loi indienne pour punir les assassinats « particulièrement effroyables » et les actes terroristes. Elle ne semble malgré tout qu’assez peu appliquée.

Le Récap
  • Des manifestations pour dénoncer le sort des femmes victimes de viol en Inde
  • Une décision prise en urgence
En savoir plus
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