Ille-et-Vilaine : six mois avec sursis pour avoir rayé 18 voitures

Mardi, le tribunal de Saint-Malo, en Ille-et-Vilaine, a condamné un homme de 68 ans à six mois de prison avec sursis pour avoir rayé 18 voitures. Le prévenu dit avoir agi envers les personnes "ayant de l'argent".

Mardi, le tribunal de Saint-Malo (Ille-et-Vilaine) a condamné un homme de 68 ans à six mois de prison avec sursis. Le prévenu était accusé d’avoir rayé un total de dix-huit voitures en l’espace d’un an, entre les mois de mars 2019 et 2020, sur le parking d’une enseigne à Dol-de-Bretagne. Ouest-France relate que le sexagénaire se serait servi d’une clé pour commettre ces dégradations. Il avait été intercepté par les gendarmes le 29 février dernier après avoir été découvert en flagrant délit par les responsables du magasin.

Il avoue avoir rayé des véhicules car appartement à des gens “ayant de l’argent”

Les faits observés étant apparus trop légers pour motiver une garde à vue, ce sont des aveux qui avaient conduit le mis en cause à être davantage inquiété. Au moment de décliner son identité, il avait ainsi avoué avoir dégradé d’autres véhicules, avec la justification suivante : “Je n’ai pas d’argent, les autres en ont, donc je raye leur véhicule”. Sur les 26 plaintes pour dégradation de véhicule ressorties par la gendarmerie, 18 concernaient des faits retenus au préjudice. Lesquels ont été reconnus par le suspect.

“Il a eu un passage à l’acte comme une espèce de compulsion”

Le parquet a requis cinq mois de prison avec sursis ainsi qu’une obligation de soins psychologiques et psychiatriques, indiquant que le prévenu “a reconnu 18 faits, il faut le sanctionner”. L’avocate de l’accusé a quant à elle dressé le profil d’un homme en grandes difficultés sociales : “Mon client est dans une profonde dépression. Au moment des faits, il n’avait aucun revenu. Il vivait en totale autarcie. Il n’a pas de famille, pas d’amis. Il pourrait avoir des aides, mais il refuse. Il s’accroche à une fierté. Il est comme ça mon client. Il a eu un passage à l’acte comme une espèce de compulsion. Son comportement n’est plus d’actualité aujourd’hui.” Déjà condamné à treize reprises pour vol, conduite en état d’ivresse, évasion ou encore agression sexuelle sur mineur, il devra en outre ici rembourser les victimes de ses dégradations.