Honduras : l’identification des 350 victimes de l’incendie de la prison est en cours
Après l'incendie d'une prison au Honduras, les médecins légistes ont la lourde tâche de procéder à l'identification des 350 prisonniers morts calcinés dans la nuit de lundi à mardi.
Plusieurs pays ont envoyé des équipes de médecins légistes pour venir en aide à ceux du Honduras afin d’identifier les 350 prisonniers qui ont péri dans l’incendie de leur prison-ferme de Comayagua, à 90 km au sud de la capitale du pays d’Amérique centrale, Tegucigalpa. Le ministre de la Sécurité publique s’est montré confiant : “Il s’agit d’un processus long, mais nous avons le soutien de pays amis. Des spécialistes, dentistes, légistes sont arrivés du Chili, des États-Unis, du Guatemala, du Salvador et d’autres pays.”
Les familles des prisonniers ont été placées dans des hôtels en attendant que les identifications soient réalisées. Le ministre a ajouté : “C’est une tristesse. Le gouvernement et l’État travaillent ensemble à apporter le soutien nécessaire aux familles (…) qui espèrent que leur soient remis les restes de leurs proches pour leur donner une sépulture près de leur domicile d’origine.”
L’incendie de lundi est le pire jamais survenu dans une prison sur les dix dernières années. La population carcérale hondurienne atteint les 13000 personnes pour une capacité de détention de 8000. D’après l’ONU, le taux d’homicides par habitant au Honduras est le plus élevé du monde (80‰).