Hauts-de-France : Toyota met 10 voitures à la disposition des demandeurs d’emploi
Toyota a décidé d’apporter son soutien au dispositif « En route vers l’emploi » qui permet aux demandeurs d’emploi de profiter de véhicules de prêt financés par la région à des tarifs très bas.
On le sait, l’un des plus gros obstacles pour les demandeurs d’emploi dans la voie vers la réinsertion reste le manque de mobilité. Partant de ce constat, la région des Hauts-de-France et le constructeur d’automobiles Toyota se sont alliés pour nouer un partenariat qui permettra aux personnes en recherche d’emploi de bénéficier d’une voiture mise à disposition par le constructeur japonais.
« En route vers l’emploi »
Ce dispositif, relayé par nos confrères de La Voix de Nord, fait partie du projet global lancé en 2016 par la région et baptisé « En route vers l’emploi ». Jusqu’à maintenant, 40 voitures étaient mises à disposition par le Conseil Général pour les demandeurs d’emploi à un tarif de deux euros par jour. Des véhicules issus de la fusion entre les conseils régionaux. Soixante personnes avaient pu bénéficier de cette flotte de véhicule dont l’emprunt ne nécessite ni assurance complémentaire, ni chèque de caution.
Pour bénéficier de ces voitures de prêt, il faut être inscrit à Pôle Emploi ou être en CDD ou en CDI, gagner moins de 1 800 euros bruts par mois et avoir le permis de conduire. Il ne faut pas bénéficier, de la proximité directe, de transports en commun (où travailler en décalage avec ces services).
Grâce à la nouvelle convention signée avec Toyota, 10 nouvelles voitures vont venir s’ajouter au dispositif. Le constructeur ne fait pas les choses à moitié puisque ces véhicules seront des Yaris bénéficiant d’un bon niveau d’équipement et qui ont toutes moins d’un an.
Toyota et le Nord, une histoire qui roule
Bien entendu ces dix voitures, mises à disposition pour une durée initiale de 6 mois reconductibles 6 mois supplémentaires, ont toutes été fabriquées dans l’usine Toyota d’Onnaing près de Valenciennes. Un site installé depuis 20 ans dans la région et qui a redynamisé une région qui subissait de plein fouet la crise du secteur houiller et de la sidérurgie.
À l’issue du dispositif, Toyota se garde le droit de revendre les voitures ainsi mises à disposition.