Haute-Loire : les gendarmes interrompent un barbecue, leur voiture impactée par un tir de fusil

Appelés pour faire cesser un tapage nocturne, les gendarmes de Haute-Loire ont découvert un barbecue entre amis. L'un des participants, ivre, aurait fait feu sur la voiture des militaires. Interpellé, l'auteur présumé du tir est depuis passé en jugement.

Une voisine avait signalé des faits de tapage nocturne auprès de la gendarmerie. Samedi soir, quatre militaires de la communauté de brigades (COB) de Saint-Didier-en-Velay et du Peloton de surveillance et d’intervention (PSIG) d’Yssingeaux ont ainsi été mobilisés dans ce cadre. Dans leur article (accessible dans sa totalité aux abonnés du site), nos confrères du Progrès indiquent que lorsque les gendarmes sont arrivés au domicile suspicieux à Saint-Pal-de-Mons (Haute-Loire), ils y ont découvert deux couples d’amis en train de faire un barbecue en musique.

Après avoir reçu un tir de Taser, il revient devant les gendarmes avec un fusil

L’organisateur des festivités, un homme de 30 ans, était manifestement en état d’ivresse. Après avoir manifesté une agressivité notable auprès des autorités, celles-ci ont fait usage d’un pistolet à impulsion électrique (Taser) sur lui. Un ami est très rapidement intervenu pour retirer les ardillons du corps du trentenaire, le libérant ainsi de l’emprise de la décharge. Quand l’individu est parti dans sa grange, sa compagne a prévenu les gendarmes qu’il allait probablement revenir avec un fusil. Les militaires ont alors choisi de repartir, et c’est à environ 200 mètres des lieux qu’ils ont entendu une détonation. Et de découvrir que leur véhicule avait été touché, à l’arrière gauche, par une balle de calibre .22 Long Rifle.

Un an ferme

Grâce notamment à l’assistance de la brigade de recherches, l’auteur présumé du tir a été retrouvé, puis interpellé et placé en garde à vue. Récemment jugé en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel du Puy-en-Velay, le suspect a présenté ses excuses aux gendarmes et présenté le mal-être qu’il ressentait actuellement. Peu avant les faits, il avait tenté de se suicider. L’avocate du prévenu a mis en avant l’usage du Taser qui n’aurait pas forcément été observé dans un contexte de légitime défense. Alors que le ministère public avait requis 3 ans de prison ferme avec mandat de dépôt à l’encontre du trentenaire, ce dernier a été condamné à deux ans de prison dont un avec sursis probatoire. Il lui faudra de même verser 800 euros de dommages et intérêts aux deux gendarmes s’étant constitués parties civiles.