Hausse des prix du stationnement à Strasbourg : les commerçants révoltés par la perte de clientèle tout comme les automobilistes

Strasbourg en AlsacePixabay
La mise en place d'une nouvelle tarification des places de stationnement à Strasbourg par la maire (EELV) Jeanne Barseghian, fait hurler les commerçants et les automobilistes.
Du racket organisé !
Autant dire que le mécontentement est très fort. D’ailleurs, plusieurs automobilistes expliquent que désormais ils ne viendront plus à Strasbourg sauf ‘obligation’. Il faut dire que depuis avril 2023, se garer à Strasbourg est devenu extrêmement cher avec en prime une extension des zones payantes…
La moitié de mon salaire finit dans les parcmètres !
En zone rouge, les tarifs vont de 3,50 € pour 1 heure de stationnement mais la seconde heure est à…8 euros, puis 35 € la troisième ! Vendeuse dans une boulangerie du quartier Contades, une femme précise : “Depuis le 3 avril, c’est horrible. La moitié de mon salaire finit dans les parcmètres. En plus, on galère encore et toujours à trouver une place. Je suis passée de 1,30€ à presque 14€ pour une journée de stationnement“, affirme-t-elle sur France 3.
Une rupture de confiance avec la municipalité
Le Président de la Chambre de commerce et d’industrie d’Alsace, Jean-Luc Heimburger, s’agace: “Nous avons là avec la municipalité une rupture de confiance ; nous ne sommes plus consultés préalablement aux décisions“.
Ne plus permettre aux clients de venir consommer, c’est grave !
Si Jean-Luc Heimburge râle, que dire du président de la Chambre des métiers d’Alsace, Jean-Luc Hoffmann : “Notre colère est à la hauteur de la violence qu’on a subie avec cette hausse du tarif du stationnement. L’heure est grave pour les commerçants. Ça fait suite à la crise sanitaire, à la crise de l’énergie… Mais là, ne plus permettre aux artisans d’aller au centre-ville, aux collaborateurs de venir travailler, aux clients de venir consommer, c’est grave !”.
On ne peut pas tous venir en tram ou en vélo, hein !…
Sur le site Actu, l’agacement est à son maximum (petit florilège) : “Là, c’est du racket organisé ! C’est prohibitif. C’est du vol, une escroquerie. On a de plus en plus de choses à payer et de moins en moins d’argent. On ne peut pas tous venir en tram ou en vélo, hein !“…
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