Hausse des prix du stationnement à Strasbourg : les commerçants révoltés par la perte de clientèle tout comme les automobilistes
La mise en place d'une nouvelle tarification des places de stationnement à Strasbourg par la maire (EELV) Jeanne Barseghian, fait hurler les commerçants et les automobilistes.
Du racket organisé !
Autant dire que le mécontentement est très fort. D’ailleurs, plusieurs automobilistes expliquent que désormais ils ne viendront plus à Strasbourg sauf ‘obligation’. Il faut dire que depuis avril 2023, se garer à Strasbourg est devenu extrêmement cher avec en prime une extension des zones payantes…
La moitié de mon salaire finit dans les parcmètres !
En zone rouge, les tarifs vont de 3,50 € pour 1 heure de stationnement mais la seconde heure est à…8 euros, puis 35 € la troisième ! Vendeuse dans une boulangerie du quartier Contades, une femme précise : « Depuis le 3 avril, c’est horrible. La moitié de mon salaire finit dans les parcmètres. En plus, on galère encore et toujours à trouver une place. Je suis passée de 1,30€ à presque 14€ pour une journée de stationnement« , affirme-t-elle sur France 3.
Une rupture de confiance avec la municipalité
Le Président de la Chambre de commerce et d’industrie d’Alsace, Jean-Luc Heimburger, s’agace: « Nous avons là avec la municipalité une rupture de confiance ; nous ne sommes plus consultés préalablement aux décisions« .
Ne plus permettre aux clients de venir consommer, c’est grave !
Si Jean-Luc Heimburge râle, que dire du président de la Chambre des métiers d’Alsace, Jean-Luc Hoffmann : « Notre colère est à la hauteur de la violence qu’on a subie avec cette hausse du tarif du stationnement. L’heure est grave pour les commerçants. Ça fait suite à la crise sanitaire, à la crise de l’énergie… Mais là, ne plus permettre aux artisans d’aller au centre-ville, aux collaborateurs de venir travailler, aux clients de venir consommer, c’est grave ! ».
On ne peut pas tous venir en tram ou en vélo, hein !…
Sur le site Actu, l’agacement est à son maximum (petit florilège) : « Là, c’est du racket organisé ! C’est prohibitif. C’est du vol, une escroquerie. On a de plus en plus de choses à payer et de moins en moins d’argent. On ne peut pas tous venir en tram ou en vélo, hein !« …