Baumgartner : Condamnation du recordman pour agression
Felix Baumgartner a marqué l’histoire avec son exploit, celui de sauter à 39 km depuis la stratosphère. Son saut supersonique a été suivi par des millions de spectateurs. Aujourd’hui, il fait la Une de la presse pour une histoire moins sympathique.
Felix Baumgartner a été le premier parachutiste à dépasser le mur du son il y a quelques semaines. Son saut supersonique a donc été médiatisé à outrance et suivi par des millions d’internautes. Ce succès lui a-t-il monté à la tête ? La réponse est négative puisque les faits se sont déroulés il y a deux ans. C’est le 30 septembre 2010 que cette fameuse histoire commence. Le parachutiste se retrouve dans un embouteillage à Salzbourg. Un routier et un automobiliste se battent assez sérieusement. Felix Baumgartner décide d’intervenir notamment en prenant le parti de l’automobiliste. Le recordman a donc frappé le routier d’origine grecque à plusieurs reprises au visage. Il sera même blessé, face à cette situation une plainte est donc déposée. Pourquoi le verdict a-t-il mis autant de temps à tomber ? En réalité, lors de la première instance, il avait déclaré être en position de légitime défense et avait fait appel de la décision du mois d’avril 2012.
Condamné à 1500 euros d’amende
Après avoir examiné à nouveau cette affaire, le tribunal de Salzbourg a confirmé la première décision. Felix Baumgartner est donc condamné à 1500 euros d’amende et il est reconnu coupable de blessures corporelles. Élisabeth Schmidbauer, la juge de la cour d’appel a déclaré ce mardi que le parachutiste n’avait absolument pas agi en légitime défense. Félix Baumgartner aurait sûrement aimé que cette vieille affaire ne refasse pas surface dans la presse. Sa côte de popularité avait atteint le summum lorsqu’il réussit à franchir le mur du son. De nombreux internautes l’ont suivi, il a même dû faire naître des vocations chez certains téléspectateurs.
Félix Baumgartner est habitué ces derniers jours à susciter le buzz puisqu’il s’était fait remarqué en se déclarant favorable à « une dictature modérée ». Pour lui cela est nécessaire pour résoudre les problèmes sociaux et économiques.