Facebook rejette toute idée de manipulation
Pointé du doigt par sa récente étude, Facebook a réagi à la polémique.
La polémique autour de la récente étude de Facebook secoue actuellement les utilisateurs, et non utilisateurs du célèbre réseau social. Il est reproché à Facebook d’avoir mené avec des universités des « expériences » sur près de 700.000 membres pris au hasard. L’objet était de faire apparaître uniquement des statuts positifs à un groupe, tandis que l’autre moitié recevait uniquement des statuts négatifs.
Le résultat est sans appel, le deuxième groupe qui recevait uniquement des statuts négatifs de la part de leur amis a eu un effet négatif sur leurs réactions. « Les états émotionnels sont communicatifs et peuvent se transmettre par un phénomène de contagion, conduisant les autres personnes à ressentir les mêmes émotions sans en être conscientes » explique une revue scientifique américaine qui a reçu les résultats de cette étude.
Facebook s’explique, et s’excuse
Fortement critiqué pour avoir mené son étude sans le consentement des personnes concernées, Facebook explique sa vision des choses : « La raison pour laquelle nous avons fait cette recherche, c’est parce que nous nous soucions de l’impact émotionnel de Facebook et les gens qui utilisent nos produits. » explique Adam Kramer, qui a participé à cette étude.
« Nous avons pensé qu’il était important d’étudier la préoccupation commune que voir des amis affichent contenu positif amène les gens à se sentir négatif ou laissés de côté. Dans le même temps, nous étions inquiets que l’exposition à la négativité des amis peut amener les gens à éviter de visiter Facebook. Notre objectif n’a jamais été de contrarier qui que ce soit. Je peux comprendre pourquoi certaines personnes ont des préoccupations à ce sujet, et mes co-auteurs et moi-même sommes très désolés pour la façon dont le journal a décrit la recherche et l’anxiété qui en a découlé ».