Facebook : un bouton “je n’aime pas” en test sur Messenger

Facebook est en train d'expérimenter un bouton "je n'aime pas" sur sa plate-forme, mais spécifiquement pour son service de messagerie instantanée Messenger.

Les marques d’appréciation de contenus sur Facebook se sont sensiblement enrichies au fil du temps. Ainsi, outre la possibilité de commenter, de partager ou d’indiquer que l’on “aime” une publication, la plate-forme de Mark Zuckerberg offre désormais de témoigner un éventail plus varié de sentiments.

Les inscrits à Facebook peuvent ainsi exprimer un éclat de rire, une stupéfaction, une tristesse ou encore une colère. Mais rien pour affirmer une simple désapprobation. L’annonce de l’expérimentation d’un bouton “je n’aime pas” ne tendra cependant pas à emplir de joie les internautes qui s’attendaient à une intégration sur l’ensemble du réseau social.

“Je n’aime pas” pour un Messenger “plus amusant”

Seul Messenger se veut en effet concerné. Un lecteur du site TechCrunch a ainsi rapporté que le service de messagerie instantanée de Facebook permet, en plus des réactions déjà connues, de signifier que l’on “n’aime pas” tel ou tel message envoyé par les participants à une discussion.

Facebook a depuis confirmé la fonctionnalité, actuellement en test chez certains utilisateurs : “Nous ne cessons de tester des moyens pout faire en sorte que Messenger soit plus amusant et plus engageant. C’est un petit test où nous autorisons les gens à partager un emoji représentant le mieux leurs sentiments sur un message.”

Facebook considère ce bouton comme un “non”

Quand bien même quantité d’utilisateurs de Facebook réclament la possibilité de désapprouver une publication, le réseau social s’y refuse afin de ne pas favoriser une vague de négativité dans les fils d’actualités. Et ce même si Mark Zuckerberg avait en personne déclaré en 2015 que cette possibilité était à l’étude. Dans le cas de l’intégration d’un pouce vers le bas dans Messenger, Facebook dit davantage considérer le bouton comme un “non” que comme un “je n’aime pas”.

On soulignera au passage qu’il apparaît toujours compliqué de comprendre un “j’aime” à une publication relatant la disparition d’un artiste, cette réaction pouvant ainsi soit exprimer un lien d’affection envers cette personne ou bien une réjouissance de son décès.