États-Unis : Spicer, porte-parole de Trump, aurait tweeté deux mots de passe
En l'espace de deux jours, le porte-parole de Donald Trump Sean Spicer a posté sur son compte Twitter deux messages s'apparentant à des mots de passe. Il n'a pas encore été établi à quoi ces derniers correspondent.
En fin d’année dernière, alors que le ministre de la Défense pakistanais venait de brandir sur Twitter la menace nucléaire au-dessus d’Israël après avoir être trompé par un faux article publié sur la toile, un journaliste de télévision avait estimé que le programme nucléaire du Pakistan était “une affaire trop sérieuse pour être laissée entre les mains d’hommes politiques accros à Twitter”.
Des propos qui résonnent de manière particulière aujourd’hui alors que le porte-parole de Donald Trump, Sean Spicer, pourrait à son tour avoir fragilisé la fonction gouvernementale par son action sur les réseaux sociaux. Et ce, comme le rapporte L’Express, en postant en l’espace de quarante-huit heures ce qui pourrait s’apparenter à des mots de passe.
Sean Spicer : ses “mots de passe” supprimés sur son Twitter
Des possibles mots de passe que nous nous permettrons de reprendre ici, puisqu’ils ont depuis été effacés du compte Twitter de Sean Spicer et que l’on estime donc qu’ils ont depuis été changés. Le mercredi 25 janvier, le message “Aqenbpuu” apparaît ainsi sur le compte Twitter du porte-parole de Donald Trump.
Une suite de lettres laissant difficilement penser à autre chose qu’un mot de passe, et que Sean Spicer aura supprimé peu de temps après même si une réaction de ce genre se veut toujours trop tardive sur Internet.
Pas encore d’explication du porte-parole de Donald Trump
Le lendemain, c’est “n9y25ah7” que le porte-parole poste sur les réseaux sociaux, confortant non seulement l’hypothèse voulant que ces messages correspondent à des mots de passe, mais aussi l’imprudence de Sean Spicer. Là aussi, le message a été effacé après que moult captures d’écran en aient été faites.
Depuis, certains internautes s’amusent à voir en ces vraisemblables mots de passe les codes nucléaires, et l’on peut se demander si Sean Spicer expliquera ces deux publications après avoir déjà esquivé de premières sollicitations sur le sujet de la part des médias américains.