États-Unis : 6 personnes tuées par balle dans le Mississippi

Une voiture des forces de police américaines. Image d'illustration.ArtisticOperations / Pixabay
Vendredi dans l'État américain du Mississippi, six personnes ont été abattues. Un suspect de 52 ans a depuis été inculpé.
Une nouvelle fusillade est survenue aux États-Unis. Vendredi, dans l’État du Mississippi (sud), six personnes ont été tuées par balle. L’information a été révélée par le bureau du shérif local via un communiqué. 20 Minutes rapporte que dans un premier temps, un individu a ouvert le feu sur le parking d’un magasin d’Arkabutla. A alors été abattu un homme au volant d’une voiture.
Dans le Mississippi, il aurait tué son ex-épouse après avoir abattu un automobiliste
Auprès de CNN, le shérif Brad Lance ajoute que le tireur se serait ensuite rendu dans une maison située non loin et aurait mis fin aux jours de son ex-épouse. Les agent du bureau du shérif ont découvert deux autres corps dans une maison voisine, des victimes qui, selon les autorités, appartiendraient à la famille du suspect.
Le suspect appréhendé après une course-poursuite
Après avoir repéré une voiture semblant correspondre à celle attribuée au tireur, un agent a engagé une course-poursuite. L’individu n’a pu aller plus loin qu’une allée, et a alors été appréhendé. Outre une autre personne tuée au volant, les forces de l’ordre ont retrouvé un cadavre sur la route. Le suspect, âgé de 52 ans et depuis inculpé pour “meurtre”, aurait donc abattu un total de six personnes.
“Assez”, réclame le président Biden
Tate Reeves, gouverneur du Mississippi, a déclaré que l’auteur présumé des faits aurait, selon toute vraisemblance, “agi seul”. Son geste demeure sans explication à ce stade. Dans un communiqué de la Maison-Blanche, le président Biden a fait retentir un “assez” pour appeler à la fin de ces violences armées. “Notre nation a déjà souffert d’au moins 73 fusillades de masse” sur les 48 premiers jours de 2023, a ajouté le chef d’État. “Les pensées et les prières ne sont pas suffisantes”, a-t-il reconnu, “la violence par les armes à feu est une épidémie et le Congrès doit agir maintenant”.