Est-il vraiment moins douloureux de retirer un pansement d’un coup sec que lentement ?

Des pansements. Image d'illustration.msumuh / Pixabay
Retirer un pansement posé depuis un certain temps n'est pas sans susciter de l'inquiétude. Pour s'éviter la plus grande des douleurs, faut-il ainsi y aller plus ou moins vite ?
S’appliquer un adhésif sur la peau n’est pas sans danger, car bien souvent, arrive le moment où il devient nécessaire de retirer cette matière. Et étant donné que cette dernière a, en premier lieu, été posée pour coller à son support, l’en séparer peut provoquer une douleur plus ou moins vive. Les cas de figure les plus courant sont ceux d’une épilation à la cire, ou plus simplement d’un pansement ayant rempli son office.
Pansements : une étude pour vérifier la gêne de la durée des retraits
Il est commun d’entendre que pour réduire la douleur au moment de se voir retirer un pansement, l’action doit s’effectuer d’un coup sec. Dans les faits, est-ce vraiment la bonne attitude à adopter ? Le site Mental Floss rapporte une étude publiée à la fin des années 2000 sur le sujet dans The Medical Journal of Australia.
Une douleur qui devait être renseignée par un chiffre
65 étudiants de l’université James Cook, dans le Queensland, avaient été sollicités. Ils devaient se soumettre au retrait d’un pansement, un retrait à opérer sous forme lente ou rapide. Selon la vitesse adoptée, les sujets devaient noter leur degré de douleur sur une échelle allant à 11, 0 correspondant à un retrait totalement indolore.
Les poils rendraient l’action plus douloureuse
Les volontaires ayant retiré le pansement d’un coup sec avaient noté une douleur moyenne de 0,92. Ceux qui avaient mis deux secondes à s’en défaire avaient renseigné un score moyen de 1,58. Des résultats tendant donc à privilégier un retrait rapide. Il est ajouté que l’étude s’était concentrée sur trois parties du corps distinctes : la main, le deltoïde (épaule) et la cheville. Si aucune différence notable n’avait été constatée, il avait en revanche été observé que les personnes les plus pileuses ressentaient davantage la douleur. La gêne avait toutefois été moins importante chez les sujets qui pensaient que le retrait long allait leur faire plus mal que le retrait rapide.